• 40. Le chant du monde

    FR

    Le monde est un chant,
    Une vibration de multiples variations.
    Les couleurs chantent,
    Les oiseaux sont messagers des dieux,
    Les rivières hurlent dans le corps des hommes,
    Les vents racontent les histoires des explorateurs,
    Les étoiles, de leur lumière, sont la voix de l’humanité.

    EN

    The world is a song,
    A vibration of countless variations.
    Colors sing,
    Birds are messengers of the gods,
    Rivers roar within the bodies of men,
    Winds tell the stories of explorers,
    And the stars, with their light, are the voice of humanity.

    David – Poésie

  • 39. L’art de l’infini rien

    FR

    C’est l’art subtil de n’être que souffle,
    Sans attente, ni pour autrui, ni pour soi-même.
    Un simple mouvement, une vie en plein élan,
    N’attendant ni plus ni moins,
    Juste le vide d’une plénitude parfaite.

    Peut-être direz-vous, un trop-plein ou un vide ?
    Mais je ne connais ni excès, ni manque.
    Je ne cherche rien, ne dissimule rien,
    Rien d’autre que ce fruit porté à mes lèvres.

    Son goût, intense et neutre, éveille l’expérience,
    Et je dévore les rires, les joies,
    Assis au cœur d’un univers façonné de rien.

    EN

    It is the subtle art of being mere breath,
    Without expectation, neither for others nor myself.
    A simple movement, life in full swing,
    Seeking neither more nor less,
    Just the void of perfect plenitude.

    Perhaps you’ll say, an overflow or an emptiness?
    But I know neither excess nor lack.
    I seek nothing, hide nothing,
    Nothing but this fruit brought to my lips.

    Its taste, intense yet neutral, awakens experience,
    And I devour the laughter, the joys,
    Sitting at the heart of a universe crafted from nothingness.

    David – Poésie

  • Je suis ce chef d’orchestre,
    Au milieu d’un silence musical,
    Bras en l’air,
    Suspendu à une note qui ne se jouera probablement plus jamais.

    I am this conductor,
    In the midst of a musical silence,
    Arms raised,
    Suspended on a note that will probably never be played again.

    David – Poète & Philosophe

  • 38. Écho éternel

    FR

    Il apparaît, puis disparaît,
    Autant de fois que le temps l’exige,
    Jusqu’à ce que les étoiles s’éteignent.

    Témoin de la beauté dans l’instant,
    Sa présence éclot lorsque l’humanité a besoin de parer le monde de fleurs invisibles.
    Résidant dans une fraction de seconde,
    Il donne vie aux étoiles, les portant de l’obscurité à la lumière.

    D’une générosité que nul ne saurait égaler, il ne connaît aucun pareil.
    Unique, sous sa plume prennent forme les noms des invisibles, des vivants.
    Du bout de son regard perçant,
    La peur s’efface comme un mirage,
    Les couleurs deviennent des mots,
    Et tout s’évanouit, sans substance ni écho.

    Célèbre le poète,
    Invoque de tout ton être celui qui transforme la terre avec ses mots.
    Pour toi, il se penche sur le sol,
    T’offrant le grain que tu sèmeras pour tes descendants.

    Accueille-le avec l’âme légère et le cœur ouvert,
    Ainsi se célèbre le poète.

     

    EN

    He appears, then fades away,
    As many times as time demands,
    Until the stars themselves grow dim.

    A witness to beauty in each fleeting moment,
    His presence blooms when humanity needs to adorn the world with unseen flowers.
    Dwelling within a fraction of a second,
    He gives birth to the stars, bringing them from darkness to light.

    With a generosity unmatched, he knows no equal.
    Unique, from his pen emerge the names of the invisible and the living.
    From the sharp point of his gaze,
    Fear dissolves like a mirage,
    Colors become mere words,
    And all fades away, without substance or echo.

    Celebrate the poet,
    Call forth with all your being the one who transforms the earth with words.
    For you, he bends towards the soil,
    Offering you the seed you will sow for generations to come.

    Welcome him with a light spirit and an open heart,
    This is how the poet is celebrated.

    David – Poésie

  • 37. Froid

    FR

    Cet été est si froid,
    Que le blizzard effleure les vagues.
    Les maillots remontés jusqu’au cou,
    L’horizon s’efface dans une brume glacée.
    Le soleil se retire, cédant la place à une glace
    Intense, inhumaine.

    Sur la plage, les cigarettes s’étouffent,
    L’air manque de souffle,
    Tout se fige et s’éteint.

    Puis, dans cette brume, l’écho de tes mots,
    Ceux qui, peut-être, dissiperont ce désert gelé…

    À mes côtés,
    Cette femme aux milliers d’abonnés,
    Se soucie peu de toi, de moi,
    Elle se perd dans son propre amour virtuel…
    Glaciale.

    Mon cœur, si tu ne m’entends pas, au moins écoute mes paroles.
    Ce monde est devenu un océan gelé où je vogue,
    Solitaire,
    Et où ton hiver, en plein été,
    Visiblement,
    N’existe que pour moi.

     

    EN

    This summer is so cold,
    The blizzard touches the waves.
    Swimsuits pulled up to the neck,
    The horizon fades into a frozen haze.
    The sun retreats, giving way to ice,
    Intense, inhuman.

    On the shore, cigarettes gasp for air,
    Nothing breathes,
    Everything freezes and fades.

    Then, in this haze, the echo of your words,
    Those that might, perhaps, dispel this frozen desert…

    Beside me,
    This woman with thousands of followers,
    Cares little for you, for me,
    Lost in her own virtual love…
    Icy.

    My heart, if you cannot hear me, at least listen to my words.
    This world has become a frozen ocean where I drift,
    Alone,
    And where your winter in summer,
    It seems,
    Exists only for me.

     

    David – Poésie