Que pourrais-je donc vous souhaiter que vos proches ne vous auraient pas déjà souhaité ?
…
Je vous souhaite une nouvelle année où le temps s’étire, non pas pour remplir vos jours, mais pour vous offrir des secondes d’éternité.
Qu’elle soit tissée de silences qui apaisent, de lumières qui dansent sur vos ombres, et d’horizons où vos rêves osent enfin s’aventurer.
Je vous souhaite des rencontres qui bouleversent doucement, comme une brise sur un champ endormi.
Que cette année soit celle où chaque pas, même hésitant, trouve un écho dans la grandeur du monde.
Et surtout, que vous appreniez à poser sur la vie un regard neuf, comme celui d’un enfant découvrant la beauté pour la toute première fois.
À vous, lecteurs et lectrices, cette année ne sera pas seulement une page de calendrier : elle sera votre poème.
Écrivez-la avec audace et laissez chaque vers respirer la vie.
Bonne et belle année 2025.
Instagram, Twitter, Pinterest, Facebook, etc… MeditationPoésie, puis VoiePoetique, ont été présents sur tous ces grands réseaux dits « sociaux ». Parmi eux, Instagram s’est distingué comme étant le plus performant, atteignant un point culminant avec plus de 50 000 abonnés sur le compte @VoiePoetique. Une communauté fidèle, une diffusion rapide, une visibilité accrue : tout allait dans la bonne direction pour partager une vision poétique du monde à la lumière de la philosophie.
Seulement voilà, persévérer sur ces plateformes serait une forme de trahison envers ma pensée profonde.
Pourquoi ? Parce que je suis intimement convaincu que ces réseaux, malgré leur pouvoir indéniable de diffusion, sont devenus des miroirs déformants. Ils créent une dépendance subtile, mais tenace, et, pire encore, ils alimentent une perception erronée du monde et de soi-même.
Lorsque l’on scrolle sans fin à travers des images et des vidéos calibrées pour séduire, lorsque l’on jauge sa valeur ou celle des autres au nombre de likes ou de commentaires, ne perd-on pas ce lien essentiel avec le réel ? Le réel est la seule chose qui compte ! Ce que l’on vit, ce que l’on touche, ce que l’on contemple en silence, loin des filtres numériques et des algorithmes, est ce qui façonne vraiment notre être.
À titre plus personnel, une lectrice m’a nommé « instapoete », je n’ai jamais aspiré à cela, bien au contraire même.
C’est pour cela que je fais un choix délibéré et réfléchi en quittabt ces réseaux pour concentrer mon énergie ailleurs. À partir d’aujourd’hui, ce sont le podcast et la lettre numérique qui prendront le relais d’information pour VoiePoetique.
Le podcast, parce qu’il invite à l’écoute, à la contemplation intérieure, à une réflexion qui dépasse les distractions visuelles. La lettre numérique, parce qu’elle permet une lecture calme, intime, un tête-à-tête entre vous et moi une fois par mois, loin du tumulte des notifications incessantes. Ces formats sont cohérents avec la vision que je souhaite transmettre : une voie plus humaine, plus ancrée, plus authentique.
Je ne cherche pas à condamner ces plateformes. Elles sont des outils puissants, mais elles ne sont pas neutres. Elles façonnent nos regards, nos priorités, nos désirs, souvent à notre insu. Mon chemin m’amène à prendre de la distance, à privilégier un rapport au monde plus simple, plus vrai, et à inviter chacun à faire de même.
Si vous voulez continuer à marcher à mes côtés, je vous invite à me suivre dans cette nouvelle aventure, à écouter, à lire, à ressentir. Ensemble, faisons l’expérience d’une poésie et d’une philosophie sensible ancrée dans le réel, déconnectée des artifices et connectée à l’essentiel.
Merci pour votre fidélité et votre ouverture, je ne le dirais jamais assez. Le chemin continue, mais il prend une autre direction, celle de l’essentiel, celle de la réalité.
S’abonner gratuitement à la lettre numérique : Cliquer ici
En lien avec ce message, voici 6 recommandations d’ouvrages évoquant la connection au réel et l’importance a y porter intérêt, pour tous les cherchants sincères :
Les poètes :
1. Francis Ponge
Œuvre : Le Parti pris des choses
Éditeur : Gallimard
Année de parution : 1942
Dans cet ouvrage, Ponge se concentre sur les objets du quotidien, les décrivant minutieusement pour révéler leur essence et inviter le lecteur à une perception renouvelée du réel.
2. Jacques Prévert
Œuvre : Paroles
Éditeur : Gallimard
Année de parution : 1946
Prévert célèbre la simplicité de la vie quotidienne, mettant en lumière la beauté du réel à travers un langage accessible et des images concrètes.
3. Pierre Reverdy
Œuvre : La lucarne ovale
Éditeur : Éditions de la Nouvelle Revue Française
Année de parution : 1916
Reverdy explore la relation entre le réel et l’imaginaire, cherchant à ancrer ses poèmes dans une réalité tangible tout en laissant place à l’émotion et à la subjectivité.
Les philosophes :
1. Gaston Bachelard
Œuvre : La Poétique de l’espace
Éditeur : Presses Universitaires de France
Année de parution : 1957
Bachelard analyse comment les espaces intimes influencent notre perception du réel, invitant à une réflexion sur la manière dont l’imaginaire peut enrichir notre expérience concrète.
2. Maurice Merleau-Ponty
Œuvre : Phénoménologie de la perception
Éditeur : Gallimard
Année de parution : 1945
Merleau-Ponty explore la perception sensorielle comme moyen d’accéder au réel, soulignant l’importance du corps et de l’expérience vécue dans la constitution de notre rapport au monde.
3. Henri Bergson
Œuvre : Matière et mémoire
Éditeur : Presses Universitaires de France
Année de parution : 1896
Bergson examine la relation entre le corps et l’esprit, proposant une réflexion sur la manière dont la mémoire et la perception participent à notre compréhension du réel.
