• FR

    Son sourire éclaire l’horizon d’un soleil naissant,
    Une lueur timide qui fend les nues d’un éclat tremblant.
    Ses yeux sont deux lacs à l’eau pure, azur sans limite,
    Miroirs des cieux où l’âme s’égare, pourtant interdite.

    Elle apparaît, fragile vision dans la lumière diffuse,
    Et le sablier du temps suspend ses grains, me refuse.
    L’admiration déborde, comme un torrent secret,
    Roulant ses eaux dans l’ombre d’un vallon discret.

    Ses cheveux mêlent l’or des blés mûrs, la terre brune et le givre pur,
    Ils s’épanouissent comme des branches qu’un vent subtil murmure.
    Couronne tissée d’humus et d’éclats d’étoiles,
    Majesté forestière qu’aucune vanité ne dévoile.

    Les mots s’effacent, seuls résonnent les bois et les rivières,
    Nos silences deviennent l’écho d’un monde primitif et sincère.
    Un chant d’oiseaux au crépuscule, un souffle d’éden,
    Où chaque feuille parle d’un temps hors des existences humaines.

    Elle porte en elle la lumière du soleil couchant,
    Que l’ombre jalouse d’un feu incandescent.
    Son âme est une mer profonde, une vague en quête,
    De récifs invisibles, de passions secrètes.

    Mais un voile de brume s’interpose, tenace,
    Elle est là-bas, écrivant son destin dans l’éclat de l’espace.
    Sous les étoiles, elle marche, libre et fière,
    Et je contemple ce tableau, captif de cette lumière.

    Je n’écris pas pour troubler la source cristalline,
    Mais pour déposer mes mots en une rosée divine,
    Offrir un trésor discret, un murmure de vent,
    Un souffle effleurant sa joue, doux et transparent.

    À cette terre céleste, je confie mon désir,
    Que dans mes nuits, elle soit l’étoile à saisir.
    Un feu tendre, un brasier sage, une flamme éternelle,
    Illuminant mes ombres d’une lumière immortelle.

    Et si mes mots parviennent jusqu’à son cœur,
    Qu’elle sache qu’ils ne veulent éveiller nulle douleur.
    Ils sont la pluie d’un orage fugace, une ondée de vie,
    Un reflet des splendeurs qu’en elle mon âme s’épanouit.

    EN

    Her smile lights the horizon like a rising sun,
    A timid glow piercing the clouds with trembling brilliance.
    Her eyes are two lakes of pure, boundless azure,
    Mirrors of the heavens where the soul wanders, yet is forbidden.

    She appears, a fragile vision in diffused light,
    And the hourglass of time halts its grains, denying me.
    Admiration overflows, like a secret torrent,
    Rolling its waters through the shadows of a secluded valley.

    Her hair weaves the gold of ripe wheat, the rich earth, and pure frost,
    Unfolding like branches murmured to by a subtle breeze.
    A crown of humus and stardust intertwined,
    A forest majesty untouched by vanity’s reveal.

    Words fade away; only the woods and rivers resonate,
    Our silences become the echo of a primitive and sincere world.
    A bird’s song at dusk, a breath of Eden,
    Where every leaf whispers of a time beyond human existence.

    She carries within her the light of the setting sun,
    Jealously shadowed by an incandescent flame.
    Her soul is a deep sea, a wave in search,
    Of unseen reefs, of secret passions.

    Yet a veil of mist interposes, stubborn and tenacious,
    She lingers afar, writing her destiny in the expanse of space.
    Beneath the stars, she walks, free and proud,
    And I behold this tableau, captive to her light.

    I do not write to disturb the crystalline source,
    But to lay down my words as divine dew,
    To offer a discreet treasure, a whisper of the wind,
    A breath grazing her cheek, soft and transparent.

    To this celestial earth, I entrust my desire,
    That in my nights, she may be the star to reach for.
    A tender fire, a wise blaze, an eternal flame,
    Illuminating my shadows with immortal light.

    And if my words should find their way to her heart,
    May she know they seek to awaken no pain.
    They are the rain of a fleeting storm, a shower of life,
    A reflection of the splendors that make my soul bloom in her.

    David – Poésie
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  • FR

    Tout glisse, me fait peur,
    S’enfonce tant que je pense,
    Et d’un roulement, lisse mon cœur.
    Mes humeurs, sans autre importance
    Que celle de cette noirceur, ma demeure.

    Pourtant, je combats cette démence
    À chaque instant, avec effroi,
    Sans savoir où cela réellement me mènera.
    Alors, je garde éternellement en moi
    L’étincelle éclairante de la foi,
    Qui, de sa chaleur, maintes fois me guida.

    Le prisme des illusions,
    M’éclairant vainement de leurs lumières blafardes,
    Nourrit encore, pourtant, chacune de mes décisions.
    En pauvre diable, c’est bien d’elles dont je parle
    Depuis tant d’années, plantée dans mon esprit, cette écharde.

    EN

    Everything slips away, fills me with fear,
    Sinks deeper as my thoughts take hold,
    And with a turning motion, smooths my heart.
    My moods, of no importance
    Save for the darkness that is my home.

    Yet I fight this madness
    At every moment, with dread,
    Not knowing where it will truly lead me.
    And so, I keep forever within me
    The illuminating spark of faith,
    Which, with its warmth, has guided me time and again.

    The prism of illusions,
    Futilely lighting me with their pale glows,
    Still feeds, nonetheless, each of my decisions.
    A poor devil, it is of them I speak,
    For so many years, this thorn planted in my mind.

    David – Poésie

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  • FR

    Ce monde ne fut point conçu pour nous,
    Nous, amants des vers, chantres d’idéaux trop doux.
    L’invisible beauté, nous la louons en silence,
    Marions les symboles en une secrète danse.

    Respirons, courons, aimons en vrais mortels,
    Mais unique, dans un rêve éternel.

    Nous inhalons l’éther, non pour survivre,
    Mais pour trouver la force de chasser les vents, les offrir, libres.
    Notre amour est intense, jusqu’au dernier souffle,
    À jamais fidèle, même quand la vie s’essouffle.

    Les passions nous sont étrangères,
    Feux des cœurs éphémères,
    Nous demeurons, au-delà des contraires.

    EN

    This world was not designed for us,
    We, lovers of verse, dreamers of ideals too soft.
    Invisible beauty, we praise it in silence,
    Uniting symbols in a secret dance.

    We breathe, we run, we love as true mortals,
    Yet uniquely, within an eternal dream.

    We inhale the ether, not merely to survive,
    But to find the strength to chase the winds, to set them free.
    Our love is intense, until the last breath,
    Ever faithful, even as life fades.

    Passions are foreign to us,
    Fires of ephemeral hearts,
    We remain, beyond opposites entwined.

    David – Poésie

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  • FR
    J’avais peur de t’aimer,
    Tellement peur de ne plus avoir les faveurs de tes yeux, offertes au temps meurtrier.
    J’avais peur que nos mots se ternissent,
    Que la saveur de nos moments aient le goût d’un fruit devenu trop mûr et triste.

    Je voulais te garder,
    Mais au fond,
    Je savais que tu ne pouvais être cette moitié de moi…

    Entière, tu aimes courir après le vent,
    Laisser ton parfum sur des oreillers de coton et de plumes de lits que tu ne connais pas.
    Offrir au vent la légèreté de tes cheveux sans penser aux lendemains,
    Te perdre sur une boule bleue que tu imagine sans fin.

    Quand tes yeux se fermeront et que le temps sera devenu ta dernière demeure,
    Ne crie pas mon nom dans les méandres de l’univers,
    Je serais déjà là, t’attendant depuis l’éternité d’un cœur amant et sincère.

    Alors les vents contraires,
    Les parfums entêtants,
    Les champs de fleurs sauvages,
    Les majestueuses mers et montagnes que tu admirais tant,
    Les matins âpres et la gravité qui t’appelle à elle, sans cesse,
    ne seront devenu que des vieux fruits trop murs sur lesquels nous regarderons pousser l’arbre de notre destiné.

    EN
    I was afraid to love you,
    So afraid that your gaze, once kind, might drift away with time’s merciless touch.
    I was afraid our words would dull,
    That the taste of our moments would linger like fruit grown too ripe, too sad.

    I wanted to keep you,
    But deep down,
    I knew you could never be that other half of me…

    Whole, you love to chase the wind,
    To leave your scent on pillows of cotton and feathers in beds unknown.
    To offer the breeze the lightness of your hair, carefree of tomorrows,
    To lose yourself on a blue sphere you imagine boundless.

    When your eyes finally close and time becomes your last dwelling,
    Do not call my name from the universe’s depths,
    I will already be there, waiting for you since the eternity of a loving, honest heart.

    Then the opposing winds,
    The intoxicating scents,
    The fields of wildflowers,
    The majestic seas and mountains you so admired,
    The bitter mornings and gravity’s endless pull,
    will become nothing but old, overripe fruit, beneath which we’ll watch the tree of our fate grow.

    David – Poésie

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  • FR
    Le ciel couleur terre,
    s’étale vers un horizon de jaune, d’orange et de rouge,
    Le bois lui faisant face pour unique témoin.

    Dans mon vêtement de marron et de noir,
    Je regarde par la fenêtre la brume épaisse
    Se fondre dans le temps.

    Les feuilles mortes tapissent le sol meurtri,
    Soignent la terre
    Et la fertilise d’un prochain printemps qui arrivera,

    Certain.

    EN
    The earth-colored sky,
    Stretches toward a horizon of yellow, orange and red,
    The woods facing it as sole witness.

    In my garments of brown and black,
    I watch through the window as the thick mist
    Melts into time.

    Dead leaves carpet the wounded ground,
    Heal the earth
    And fertilize it for the next spring that will come,

    Certain.

    David – Poésie

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  • FR
    Le jour, je me glisse dans tes yeux,
    M’y perdant, amant silencieux.
    Mon âme doucement se balance,
    Dans ce regard qui me dispense.

    Les heures et les mots s’effacent,
    Laissant nos silences sur leur trace.
    Je me nourris de ton sourire,
    Dans l’extase qui nous inspire.

    Baigné dans les rayons de ton rire clair,
    Mes lèvres s’humectent de ton air
    Où ta joie, comme une source pure,
    Se déverse en mon âme souhaitant vivre entièrement ton aventure.

    Te sentant triste, mon cœur bascule dans l’ombre,
    Au creux de ta chambre, où les peines s’encombrent.
    Dans l’étreinte de mes bras, je te murmure tout bas
    Ces mots qui guérissent : « Plus rien ne te blessera. »

    Je t’offrirai ce monde que tu n’as jamais eu,
    Ces trésors d’amour, ces moments inattendus.
    L’amour que tu mérites, celui auquel tu aspires,
    Je te le donnerai, pur, sans le moindre soupir.

    Dans cet air que nous partageons désormais,
    Nos âmes s’enlacent dans un souffle parfait.
    Vieillissant ensemble, enfin réconciliées,
    Dans cette danse éternelle des retrouvailles sacrées.

    Sous les voûtes du temps qui doucement s’écoule,
    Nos cœurs battent à l’unisson dans cette houle.
    Et dans ce refuge où nos destins s’assemblent,
    L’amour nous berce, nous protège, enfin nous rassemble.

    EN
    By day, I drift into your gaze,
    Lost in love’s silent, tender maze.
    My soul gently sways, content and free,
    Within this look you grant to me.

    Time and words both fade away,
    Leaving silence where they lay.
    I feast upon your gentle smile,
    In rapture that lasts all the while.

    Bathed in rays of your bright laughter,
    Your breath I taste, now and after.
    Where your joy, like purest spring,
    Fills my soul, yearning to experience everything.

    When sadness claims you, my heart dims too,
    In your room where sorrows gather, blue.
    In my embrace, I whisper low
    These healing words: « No harm shall flow. »

    I’ll give you worlds you’ve never known,
    Love’s treasures, moments yet unshown.
    The love you yearn for, deserve to find,
    I’ll give you pure, with peaceful mind.

    In this air we now both share,
    Our souls entwine beyond compare.
    Aging together, at last at peace,
    In sacred dance that shall not cease.

    Beneath time’s arches, flowing slow,
    Our hearts beat one within life’s flow.
    And in this haven where fates combine,
    Love cradles us, at last divine.

    David – Poésie

    Voici un de mes très ancien poème, retrouvé dans un cahier oublié et jamais diffusé, écrit en juin 2009

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  • FR
    L’automne me présente à la joie
    Elle m’explose ses couleurs à la figure
    Me fait sentir les parfums de sa terre humide
    Mon ciel se revêt de gris, me laissant toute place pour rêver le bleu sans qu’il me soit imposé
    Le jaune, le vert, l’orange et le rouge se répandent sur les montagnes en une palette si précieuse à ma créativité
    S’empare alors de moi l’envie d’une boisson chaude, pour admirer le spectacle fascinant du déclin de la nature par la fenêtre
    Les soupes de courges et de potirons, si chaleureuses et onctueuses, caresse ma gorge et mon estomac
    J’ouvre en grand ma garde-robe la plus étoffée, la plus travaillée, préparant l’arrivée de la femme blanche que j’aime tant et qui toujours lui succède
    Les journées courtes me sont moins longue à me languire de la nuit noire avec laquelle j’aime voyager
    La mélancolie m’inspire cette joie d’une tristesse depuis longtemps acceptée, aimée et maîtrisée
    J’aime L’automne

    EN
    Autumn presents me with joy
    Its colors explode before my eyes
    Making me smell the scents of its damp earth
    My sky dons gray, leaving room to dream of blue
    Without it being imposed on me
    Yellow, green, orange, and red spread across the mountains
    A palette so precious to my creativity
    Then seizes me the desire for a warm drink
    To admire nature’s fascinating decline through the window
    Squash and pumpkin soups, so warm and creamy
    Caress my throat and stomach
    I fling open my most elaborate wardrobe
    Preparing for the arrival of the white lady I so love
    Who always follows in autumn’s wake
    Short days make me less impatient
    For the dark night with which I love to travel
    Melancholy inspires in me the joy of a sadness
    Long accepted, loved, and mastered
    I love autumn

    David – Poésie

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  • FR

    Je ne vois plus la lumière que par le trou d’une épingle, tu sais.
    L’ai-je déjà vu autrement ? d’ailleurs…

    Ne parlez plus derrière mon dos, il plis et il croule sous vos mots.
    Je n’ai rien été finalement, rien qui ne mérite votre temps et votre jugement.

    Retenez uniquement de moi que j’ai traversé ce monde, tel une comète,
    N’appartenant qu’au cosmos entier et que la solitude aura été ma seule et fidèle passagère,
    Vous la connaissez bien, nous l’avons partagée, en fin.
    Tout n’a eu qu’un temps, en bref,
    Nous ne sommes que des etoiles éphémères traversant le ciel d’un soir d’été…

    J’ai peut-être croisé ta route,
    Peut-être avons nous pleuré ensemble,
    Peut-être nous sommes nous aimé,
    Peut-être avons nous partagé nos corps, nos cœurs et nos âmes,
    Si c’est vraiment le cas…on se retrouvera pour finir notre histoire, tu le sais.

    À toi qui lis cela, pourrais-tu tout quitter pour moi ?
    Tu sais que mon curseur se trouve là.
    Moi je brûlerai ce monde pour toi,
    Dans l’espoir qu’enfin nos âmes se libèrent de ces foutus lois.

    Dans l’obscure de mes pensées, je cherche cette lueur,
    Ce signe qui me ferait dire que tout n’est pas vain,
    Que l’amour a une vraie valeur.

    Comme le destin va nous séparer,
    Sache que je garderai le souvenir de nos plus beaux moments pour nous retrouver,
    À jamais gravés.

    EN

    I only see the light through the eye of a needle, you know.
    Have I ever seen it any other way? by the way…

    Stop talking behind my back, it bends and buckles under your words.
    I’ve been nothing in the end, nothing worth your time or your judgment.

    Remember only this: I crossed this world like a comet,
    Belonging to the cosmos alone, with solitude as my faithful passenger.
    You know her well, we shared her, in the end.
    Everything was fleeting, in short,
    We are but fleeting stars crossing a summer night sky…

    Perhaps I crossed your path,
    Perhaps we cried together,
    Perhaps we loved,
    Perhaps we shared our bodies, hearts, and souls,
    If that’s truly the case… we’ll meet again to finish our story, you know.

    To you reading this, could you leave it all for me?
    You know where our line is drawn.
    I’d burn the world for you,
    In hopes our souls will finally break free from these damned laws.

    In the darkness of my thoughts, I seek that light,
    That sign to tell me it wasn’t all in vain,
    That love truly has worth.

    As fate will tear us apart,
    Know I’ll keep the memory of our best moments to find you again,
    Forever engraved.

    David – Poésie

  •  

    FR

    Je suis passé d’”enfant” à “grand”,
    en un instant.
    Un très court moment qui a vu mon cœur se transformer d’enclume à plume.
    Je l’ai donc porté à ma main et j’ai écrit jusqu’à en perdre haleine,
    échappant à ce que certains nommait “destin”.

    Riche de mes faux départs, j’ai tout dépensé, sans compter, pour apprendre à voler.
    Je me suis approprié le ciel,
    j’ai sauté de nuage en nuage,
    regardé de très haut les orgueilleuses montagnes et les infinis océans.

    Ta main posée sur mon épaule a allégée le poids de la pesanteur qui m’écrasait fermement,
    dans le monde des vivants.
    D’un sourire léger, aujourd’hui,
    je dépense sans compter l’éternel salaire du ciel,
    offrant tout ce que j’ai aux battements de ton cœur t’offrant un kilo d’enclume qui te feront,
    toi aussi,
    t’envoler comme une plume.

    EN
    I went from « child » to « grown-up »
    in less than an instant.
    A brief moment saw my heart transform from an anvil to a feather.
    So, I took it in my hand and wrote until I was out of breath,
    escaping what some called « destiny. »

    Rich from my false starts, I spent everything without counting, to learn how to fly.
    I claimed the sky,
    leapt from cloud to cloud,
    gazed from above at proud mountains and endless oceans.

    Your hand resting on my shoulder lightened the weight of the gravity that crushed me firmly,
    in the world of the living.
    With a light smile today,
    I spend without counting the eternal wage of the sky,
    giving everything I have to the beat of your heart, offering you a kilo of anvil that will also make you
    fly like a feather.

    David – Poésie

     

  • FR
    Te rappelles-tu de cette lune nouvelle ?
    Nous nous sommes uni pour la première fois, face à elle
    Une brise légère caressait nos visages, rougi de nos cœurs battant
    A l’unisson d’une mélodie d’automne, les feuilles dansaient délicatement

    Une larme a roulé sur ta joue, effleurant la mienne
    Éveillant mon âme de son baisé vénusien
    Notre pale témoin nous berçait de ses rayons éclatant
    Nous nous sommes regardé et promis, en même temps
    “Pour toujours…éternellement”

    Depuis, les saisons ont rythmé notre amour grandissant
    Chaque nouvelle lune ravive ce serment
    Nos cœurs, donnent le rythme au temps qui passe
    Notre amour ne se lasse
    Car dans tes yeux je revois cette nuit enchantée
    Où sous la lune complice, nos âmes se sont trouvées

    EN
    Do you remember that new moon’s gentle glow?
    When we first united, its face watching us so
    A soft breeze caressed our cheeks, flushed with hearts beating fast
    In unison with autumn’s melody, leaves danced as time passed

    A tear rolled down your cheek, brushing mine with grace
    Awakening my soul with its Venusian embrace
    Our pale witness cradled us in its radiant light
    We gazed at each other, our promises taking flight
    « Forever and always, » we vowed in that moment divine

    As seasons have rhythm’d our love, ever to shine
    Each new moon rekindles that emotional decree
    Our hearts, still in unison, beat for eternity
    In this celestial dance, our love never grows old
    For in your eyes I see that enchanted night unfold
    Where under the moon’s knowing gaze, so tender and true
    Our souls found each other, our love forever new

    David – Poésie

  • FR

    La pénombre danse, j’avance incertain,
    Mes yeux se resserrent, la nuit traçant mon destin.
    Au loin, une flamme vacille, légère et pure,
    Halo d’espérance de mon obscure écriture.

    Mes paroles résonnent, porteurs d’un espoir nouveau,
    Trébuchant et chutant, mais ne cherchant jamais les mots.
    Lueur scintillant d’un éclat chaleureux,
    Inspiration d’une aurore dans ce noir ténébreux.

    Poursuivant ce phare, fragile mais tenace,
    Guidant mes pas en l’esprit qui se crevasse.
    Terre, argile et poussière forment mon chemin,
    Vers cette étincelle, but de mon lendemain.

    Épuisé mais serein, j’atteins enfin la source,
    Découvrant, ébahi, le fruit de ma course :
    La lumière cherchée n’était autre que moi,
    Révélation soudaine m’emplissant d’émoi.

    Dans ce voyage au cœur de l’inconnu,
    Ma flamme intérieure n’a cessé de croître, ininterrompue.

    Ainsi, dans cette nuit qui jadis m’oppressait,
    Je deviens le flambeau que mon âme appelait.
    Ma clarté rayonnante, libérée de ses chaînes,
    Illumine à présent les chemins incertains et les plaines.

    EN

    The twilight dances, I advance uncertain,
    My eyes narrow, night tracing my destiny.
    In the distance, a flame flickers, light and pure,
    A halo of hope in my obscure writing.

    My words resonate, carriers of new hope,
    Stumbling and falling, but never seeking words.
    A glow shimmering with warm radiance,
    Inspiration of a dawn in this dark gloom.

    Pursuing this beacon, fragile but tenacious,
    Guiding my steps in a cracking spirit.
    Earth, clay, and dust form my path,
    Towards this spark, goal of my tomorrow.

    Exhausted but serene, I finally reach the source,
    Discovering, amazed, the fruit of my journey:
    The light sought was none other than myself,
    Sudden revelation filling me with emotion.

    In this journey to the heart of the unknown,
    My inner flame has never ceased to grow, uninterrupted.

    Thus, in this night that once oppressed me,
    I become the torch my soul called for.
    My radiant clarity, freed from its chains,
    Now illuminates uncertain paths and plains.

    David – Poésie

  • Mois de juin 2024, ma mère m’a tendu un texte qu’elle avait imprimé. Ce texte,  je lui avais envoyé par mail au début des années 2000, elle l’a gardé sur elle durant toutes ces années, bien rangé au fond de son sac… n’y a t’il pas qu’une mère pour faire ce genre de chose ?
    Je l’ai (re)lu, il m’a touché, j’avoue l’avoir oublié. A certains égards, je l’ai trouvé bien maladroit dans sa structure mais comme je le disais dans mon introduction, « j’écrivais avec le cœur et les larmes aux yeux ».

    Alors je l’ai réécrit, aujourd’hui et sous une forme plus poétique, plus actuelle, en essayant de conserver au maximum son essence, sans trahir le sentiment de l’époque bien évidemment.

    Comme beaucoup de monde, c’est contre vents et marées, très souvent à contre courant, que nous avons navigué au fil de l’eau elle et moi. Mais nous sommes toujours là aujourd’hui, main dans la main et c’est ce qu’il y a de plus beau. 

    Maman, je t’ai blessée, toi qui désirais tant un fils,
    J’ai grandi, je ne suis plus cet enfant,
    Aujourd’hui, dans l’été de ma vie, les parfums de l’automne me parvenant délicatement,
    Dans mon cœur, l’écho de ton amour persistant.

    Du fond de l’âme, mes mots s’échappent en flots bouyant,
    Trouver les phrases justes semble si complexe,
    Je rêve de murmurer à ton oreille ce que mes yeux ne sauraient dire,
    Ces aveux tus, ces regrets qui me vexent.

    La tristesse s’ancre en moi, profonde et tenace,
    Tu n’as pas eu cette vie, celle que tu méritais,
    À ton côté, je suis là, silencieux,
    Perdu dans mes pensées, loin de toute grâce tant priée.

    Écolier distrait, manquant de discipline,
    Je fus celui qualifié de difficile,
    Nos disputes, nos cris, j’ai choisis d’oublier,
    Préférant bannir nos sombres récits de mon esprit.

    Ta vie, tes larmes, tes combats, ô Maman,
    Quand l’angoisse te prend, je ressens tes tourments,
    Il n’y a qu’une femme dans ma vie, le sais-tu vraiment ?

    Porteur de rêves, face aux peurs, j’ai bravé les tempêtes,
    J’ai tenté d’être un modèle, pour ma sœur,
    Escaladant les pentes de la vie avec ardeur,
    Apprenant à persévérer, à ne jamais céder à la défaite.

    Aucune mère ne devrait souffrir ainsi,
    Tant de mots encore à dire, un poème ne peut suffire,
    Maman, je n’ai pas souvent été doux, tu as toujours fait de ton mieux,
    Pour toi, je bâtirai une maison près de la mer, un refuge.

    Les regrets me tourmentent, riant de mes faiblesses,
    Sèche tes larmes, oublie mes errances,
    Peut-être un jour, seras-tu fière de ce fils,
    Qui, malgré tout, avance avec espérance.

    Ton fils, à jamais à tes côtés, jusqu’à ton dernier souffle.

    To My Mother

    Mother, I hurt you, you who wished for a son,
    I’ve grown, no longer that child of ten,
    Today, twenty-seven, soon the spring of twenty-eight,
    But in my heart, the echo of your love remains.

    From the depths of my soul, my words flow,
    Finding the right phrases seems so complex,
    I dream of whispering in your ear what my eyes cannot say,
    These unspoken confessions, these regrets that vex.

    Deep and enduring is the sadness within,
    You’ve not had that life, dreamed of, deserved,
    By your side, I stand, silent, subdued,
    Lost in thought, from grace I’ve swerved.

    A distracted student, lacking discipline,
    I was the one who disappoints, called difficult,
    Our fights, our shouts, I choose to forget,
    Preferring to banish dark tales from my fragile mind.

    Your life, your tears, your struggles, oh Mother,
    When anxiety seizes you, I feel your plight,
    Is there only one woman in my life, do you truly know?

    Bearer of dreams, facing fears, I’ve weathered the storms,
    Tried to be a model, for my sweet sister’s sake,
    Climbing the slopes of life with zeal,
    Learning to persevere, never to break.

    I regret, for no mother should suffer so,
    So much more to say, one poem cannot suffice,
    Mother, I’ve not often been gentle, you’ve always done your best,
    For you, I will build a house by the sea, a refuge, a nest.

    Regrets haunt me, laughing at my weaknesses,
    Dry your tears, forget my absences,
    Perhaps one day, you’ll be proud of this son,
    Who, despite everything, advances with hope.

    Your son, forever by your side, until your last breath.

    David – Poésie

  • Certains imaginent que j’attends un voyageur d’ailleurs,
    Mais je n’attends personne,
    Et personne ne m’attend en retour.
    Assis, je reste, témoin silencieux,
    Regardant les âmes passer,
    Voyant les gens courir, chasser leurs trains.

    Les heures déroulent le tissu du temps…
    Ils surgissent en gare, repartent aussitôt,
    Les rails guident chacun vers son destin,
    Rien ici n’est laissé au hasard.

    Les voyageurs hâtifs,
    Visages marqués par les nuits d’insomnies,
    Valises lourdes d’espoir pesant sur leurs bras tremblants,
    Chacun en quête d’un aube nouvelle.

    Je demeure là,
    Yeux clos,
    Statue sur ce quai,
    Observant le défilé de la vie,
    Et me laissant emporter par le chant des trains.

    In the Station

    Some think I wait for a traveler from afar,
    But I await no one,
    And no one awaits me in return.
    Seated, I remain, a silent witness,
    Watching souls pass by,
    Seeing people chase after their trains.

    Hours unfold the fabric of time…
    They arrive at the station, depart immediately,
    Rails guide each to their fate,
    Nothing here is left to chance.

    Hasty travelers,
    Faces marked by sleepless nights,
    Suitcases heavy with hope weighing on their trembling arms,
    Each in search of a new dawn.

    I stay here,
    Eyes closed,
    A statue on this platform,
    Watching life’s procession,
    And letting myself be carried away by the song of the trains.

    David – Poésie

  •  

    Ce monde est mon miroir,
    Reflet de l’âme que je porte,
    À travers lui, je m’explore,
    Attentif au regard qu’il me renvoie.

    Je me scrute dans ce miroir,
    Usé par les ans, marqué par les épreuves,
    Seul chemin pour me connaître vraiment,
    Pour percer au-delà des simples apparences,
    Pour saisir l’essence de mon être.

    Dans les ombres de mon reflet,
    Je découvre la lumière intérieure,
    Et je comprends que l’autre,
    N’est, en vérité, que le reflet de moi-même.

    Mirror

    This world is my mirror,
    Reflection of the soul I carry,
    Through it, I explore myself,
    Attentive to the gaze it returns to me.

    I scrutinize myself in this mirror,
    Worn by years, marked by trials,
    The only way to truly know myself,
    To see beyond mere appearances,
    To grasp the essence of my being.

    In the shadows of my reflection,
    I find the inner light,
    And I realize that the other,
    Is, in truth, but a reflection of myself.

    David – Poésie

  • Dans l’entre-deux des existences,
    Je ne prête allégeance à aucun rivage.
    Égarée dans ces méandres, mon âme n’est point échouée,
    Elle vogue, sereine, sans jamais trouver plage.

    Les abysses sombres restent inexplorés,
    Pourtant je navigue jusqu’à perdre haleine,
    Mon corps de pierre, désormais matière lassée,
    Ne ricoche plus sur l’océan des vies pleines.

    Le silence m’enlace, douce mélodie,
    Chant profond qui berce mon être détaché du réel,
    Âme immortelle flottant dans l’azur infini,
    Se nourrissant de sagesses célestes, tel un appel.

    Je ne suis point échoué, je le proclame encore,
    Mais en quête constante d’un équilibre éternel,
    Guidé par la lumière de la surface, vers un accord,
    Vers l’unité de l’être vibrant, au-delà du corporel.

    Ode to the In-Between

    In the in-between of existences,
    I pledge allegiance to no shore.
    Lost within these meanders, my soul is not stranded,
    It sails serenely, never finding a port.

    The dark abysses remain unexplored,
    Yet I voyage until breathless,
    My body of stone, now weary matter,
    No longer skims across the ocean of lives.

    Silence embraces me, a sweet melody,
    Deep song that cradles my being detached from the real,
    Immortal soul floating in endless blue,
    Feeding solely on the wisdoms of the sky, like a call.

    I am not stranded, I proclaim it again,
    But in constant quest for eternal balance,
    Guided by the light of the surface, towards harmony,
    Towards the unity of a vibrant being, beyond the flesh.

    David – Poésie

    L’œuvre en illustration de cette poésie est le bien connu « Bleu » d’Yves Klein.

    Il considérait le bleu comme la couleur la plus abstraite, capable de transcender le visible.

    J’aime perdre mon regard, et mon esprit, dans ces œuvres modernes appelant symboliquement l’extérieur vers l’intérieur. Principe même de l’art ?

  • Ton absence,
    Cri silencieux en moi,
    Résonne comme la joie,
    L’écho du retour
    De ta présence tant espérée.

    Sans nouvelles,
    Mon désir s’enflamme,
    Comme un enfant privé de caresses,
    Je rêve de glisser mes doigts le long de ton cou,
    D’apprendre, à tes côtés, les leçons de la vie pour les tendres et les doux.

    Te savoir loin ne fait que te rapprocher davantage,
    Je revêtirai le tricorne pour goûter aux embruns de tes lèvres, de nouveau,
    Sans oxygène, plongeant dans le bleu de tes yeux,
    Je me noierai dans le parfum de tes cheveux, ne souhaitant jamais remonter à la surface.

    Si tu reviens,
    N’oublie pas de m’abandonner encore,
    Laisse les vagues continuer de me chahuter,
    Me donner le mal de toi jusqu’à exorciser ma solitude.

    Ensemble, sur notre navire,
    Ravivons ce feu,
    Soufflons sur la flamme fragile,
    Et faisons-la renaître, sans fin, à l’infini.

    Presence in Absence

    Your absence,
    A silent cry within me,
    Rings like joy,
    The echo of the return
    Of your longed-for presence.

    Without news,
    My desire ignites,
    Like a child deprived of affection,
    I dream of running my fingers along your neck,
    Learning, by your side, life’s lessons for the gentle and the meek.

    Knowing you’re far only brings you closer,
    I’ll don the tricorn to taste the spray of your lips once more,
    Breathless, diving into the blue of your eyes,
    I’ll drown in the scent of your hair, never wishing to surface.

    If you return,
    Do not forget to leave me again,
    Let the waves continue to toss me,
    Giving me the ache of you until I expel my loneliness.

    Together, on our ship,
    Let us rekindle the fire,
    Breathe life into the fragile flame,
    And let it burn, endlessly, forever.

    David – Poésie

    L’œuvre en illustration a été réalisée par l’artiste @AnnieBoisadan

  • FR
    Je contemple ceux comblés,
    Dansant sur la corde de la félicité,
    Sans l’avoir réellement cherchée,
    Sans jamais craindre de chuter dans l’abîme d’une vorace tristesse.

    Leur cœur est un jardin en fleur,
    Où chaque pétale est un sourire capturé,
    Chaque souffle de vent, un éclat de rire dans l’air pur.

    Je les envie,
    Mais poursuis mon chemin,
    M’écartant de leur jardin,
    À la recherche d’un bonheur à moi,
    Immuable et assuré, encore à découvrir.

    EN
    I watch those who are fulfilled,
    Those whose joy knows no bounds,
    Dancing on the rope of bliss they never sought,
    Never fearing the fall into an abyss of devouring sadness.

    Their heart is a blooming garden,
    Where each petal is a captured smile,
    Every breath of wind, a burst of laughter in the crisp air.

    Yes, I envy them,
    But I continue on my path,
    In search of a happiness of my own,
    Unchanging and certain, yet to be found.

    David – Poésie

  • Devant le gouffre béant d’une âme en peine,
    Un poète, enivré de haine,
    Dans sa folie, sa rage, sa voix déchirée,
    Apaisa les cœurs égarés de ma génération.

    Sous les pluies incessantes de Seattle, contrée mélancolique,
    Il forgea sa douleur en un brasier scénique.
    Sa musique, reflet d’une époque en déclin,
    Consumait les planches et nous captivait sans fin.

    Son mal-être se fit mélodie persistante,
    Emportant nos âmes dans un tourbillon d’émotions vibrantes,
    Vers ces contrées trop humaines,
    Où nos vies résonnent et s’égrènent.

    « Come as you are », gravé dans nos mémoires,
    Brûle comme un feu éternel, témoignage de notre espoir.
    Son esprit, indompté, continuera de nous inspirer,
    Guidant nos pas pour les décennies à venir, en secret.

    Ce que tu fuyais, tu l’es devenu,
    Dans ce monde de masques, ils t’ont déformé, célébré.
    Et ta musique brillera encore, éclat persistant,
    Lumière de notre poète maudit, notre guide pour l’éternité.

    Echo of a Tormented Soul

    Before the abyss of a sorrowful soul,
    A poet, drunk with hatred,
    In his madness, his rage, his torn voice,
    Soothed the lost hearts of my generation.

    Under the relentless rains of Seattle, a melancholy land,
    He forged his pain into a fiery spectacle.
    His music, a reflection of a dying era,
    Consumed the stage and captivated us endlessly.

    His discomfort became a persistent melody,
    Sweeping our souls into a whirlwind of vibrant emotions,
    To lands too human,
    Where our lives resonate and unfold.

    « Come as you are, » engraved in our memories,
    Burns like an eternal fire, a testament to our hope.
    His untamed spirit will continue to inspire us,
    Secretly guiding our steps for decades to come.

    What you sought to escape, you became,
    In this world of masks, they distorted and celebrated you.
    And your music will continue to shine, a lasting glow,
    The light of our favorite cursed poet, our constant guide.

    David – Poésie

  • Ses bras ont enveloppé mon âme,
    Je ne m’attendais plus à sentir sa flamme.
    Pensant que cette vie n’était peut-être pas la nôtre,
    L’attente fut longue, si longue,
    Que je me suis pris à rêver à la vie des autres…

    Les cœurs tristes diraient que ce ne sont que des mots,
    Couverts de pierres,
    Ils pavent leur quotidien morne et étroit.
    Mais nous, nous marcherons sur le fil de leurs pensées limitées,
    Conjuguant et dansant jusqu’au sommet de nos âmes,
    Pour fleurir l’espace entre les pierres de notre chemin.

    Telles des lumières éternelles,
    Ils ne peuvent que nous regarder,
    Jalousement, depuis les abîmes du temps,
    Incapables de saisir l’éclat de notre amour qui perdure.

    Eternal Embrace

    His arms wrapped around my soul,
    I no longer expected to feel his flame.
    Thinking perhaps this life was not ours to share,
    I waited so long, so very long,
    That I began to dream of the lives of others…

    Sad hearts would say these are but mountains of words,
    Covered in stones,
    They pave their dreary day-to-day.
    But we, we will walk on the narrow thoughts they tread,
    Joining and dancing to the summit of our souls,
    To flower the space between the stones on our path.

    Like eternal lights,
    They can only look on,
    Jealously, from the abyss of time,
    Unable to grasp the enduring glow of our love.

    David – Poésie

    La photo en illustration n’est pas libre de droit. Elle a été prise lors d’une de mes excursions savoyardes, sur le Parmelan.

  • Sans plume ni stylo,
    Elle a chanté à mon cœur.

    En me promenant dans les forêts d’automne,
    Elle m’a révélé, en quelques battements d’ailes,
    La terre riche de son histoire.

    Perçant le vent pour rattraper le temps,
    Elle a fini par plonger,
    Avec grâce et légèreté,
    Dans mon âme, que trop trouvaient complexe pour s’y attarder.

    Je me délecte maintenant de chaque instant passé à ses côtés,
    Ne pensant à elle qu’avec tendresse.
    Quand elle n’est pas là,
    J’attends ce moment,
    Celui où nos yeux se retrouveront et nos cœurs s’élèveront
    Sur l’arc-en-ciel des jours heureux.

    Song of the Soul

    Without a pen or quill,
    She sang to my heart.

    As I walked through the autumn woods,
    She unveiled, in a few flutters,
    The land of her story.

    Cutting through the wind to catch up with time,
    She finally dove,
    With grace and lightness,
    Into my soul, deemed too complex by many to linger.

    Now, I savor each moment spent by her side,
    Thinking of her only with tenderness.
    When she is away,
    I await that moment,
    When our eyes will meet again and our hearts will rise
    On the rainbow of joyful days.

    David – Poésie

  • J’aime les insurgés,
    Ceux qui ne se laissent pas faire,
    Qui n’acceptent jamais l’injustice,
    Et qui se battront toujours, révoltés !

    Ces intellectuels à l’esprit affûté pour qui la culture est synonyme de liberté,
    Pour qui la dialectique devient une arme d’instruction massive,
    Ces moutons noirs au bon mot,
    Fiers de leur différence !

    Les gros durs,
    Courageux, marchant dans le noir,
    Sans peur, retroussant leurs manches,
    Prêts à en découdre !

    Ceux qui écoutent leur cœur,
    Qui disent « merde » sans intellectualiser,
    Osant, vaillants,
    Partant au combat pour défendre l’honneur,
    Après moi, le déluge !

    Ces poètes qui n’écrivent pas de rimes,
    Ni quatrains, ni acrostiches,
    Mais qui ont des choses à crier,
    Du rez-de-chaussée jusqu’au dernier étage.
    Ceux pour qui l’ascenseur s’est arrêté,
    Mais qui, vivant sur le toit,
    Remontent par l’escalier !

    Ceux-là, ennuyés par la norme, car qu’est-ce que la norme sinon l’ennui ?
    Alors, aventuriers,
    Ils prennent la route,
    Pensant que la vie n’est autre qu’un chemin menant à la beauté des âmes !

    J’aime tous ceux-là,
    Un peu comme toi,
    Un peu de tout ça et rien à la fois.

    Ode to the Insurgents

    I love the insurgents,
    Those who do not yield,
    Who never accept injustice,
    And who will always fight, rebellious!

    Those intellectuals with keen minds for whom culture is synonymous with freedom,
    For whom dialectic becomes a weapon of massive instruction,
    Those black sheep with the right word,
    Proud to be different!

    The tough guys,
    Brave, walking in the dark,
    Fearless, rolling up their sleeves,
    Ready for a fight!

    Those who listen to their heart,
    Who say « damn it » without overthinking,
    Daring, valiant,
    Going to battle to defend honor,
    After me, the deluge!

    Those poets who do not write rhymes,
    Nor quatrains, nor acrostics,
    But who have things to shout,
    From the ground floor to the top.
    Those for whom the elevator has stopped,
    But living on the roof,
    Climb back up the stairs!

    Those bored by the norm, for what is the norm but boredom?
    So, adventurers,
    They hit the road,
    Believing that life is but a path leading to the beauty of souls!

    I love all these people,
    A bit like you,
    A bit of all that and nothing at the same time.

    David – Poésie

  • Es-sens de l’Un-visible,
    Quint-es-sence(?) de l’élément-terre se fondant dans le vent.
    Par le feu de ton es-prie(?) toutes choses se re-lient et se corps-donnent.

    Etre poète, j’Un-carne et j’(e)ancre pour que
    Jamais ne dis-paresse ces pensées 🌹
    Comme des fleurs fanants dans l’écho du temps 🥀

    Mer Un-finie, accouchant du haut,
    Ici bas,
    Les secondes modèlent le présent nu.
    Un-permanent.

    Ether

    Essence of the Unseen,
    Quintessence of earth melted into the wind.
    By the fire of your spirit, all things connect and give themselves.

    To be a poet, I embody and anchor so that
    These thoughts never fade away 🌹
    Like flowers wilting in the echo of time 🥀

    Infinite sea, birthing from above,
    Down here,
    Seconds shape the bare present.
    Impermanent.

    David – Poésie

    Ce poème d’initié m’a prit du t-ans….au moins 20 ans pour se voir couché ici.

    Il y a la lecture et il y a l’écoute, il y a les cinq éléments et le sixième qui les coordonnent, il y a le div-Un et le tout aussi beau chant des oiseaux et bien d’autres choses.

    Pour l’anglais, je l’ai retravaillé n’ayant pas le niveau pour les jeux de mots.

  • Fermement attaché à la crinière d’un cheval déchaîné,
    Mon cœur galopait déjà à travers les vastes plaines de nos rêves.

    Saisi par l’indifférence en pleine course effrénée,
    Voilà ce que le temps et les circonstances nous ont offert.
    Mon âme en a souffert, et peut-être la tienne aussi.

    L’amour est un vertige.
    Monter sur son dos est l’apanage des courageux,
    De celui qui n’a pas peur de mourir à l’intense,
    De s’offrir aux lassitudes de l’habitude,
    Il est peut-être le plus insensé de tous.

    Désormais, n’étant plus ces enfants innocents,
    Dire adieu est devenu plus facile que de prononcer nos « je t’aime ».
    Se fondre dans l’ardeur d’un cœur vibrant est aussi difficile que de s’incliner devant l’éphémère.
    À la vie, en somme, peut-être.

    Nos épaules, chargées des fagots de nos histoires,
    Ne nous réchauffent même plus au cœur de ce rude hiver.
    Nous laisserons leurs mots éphémères peser de tout leur poids.
    Mais je le traverserai, avec force et courage, dans l’espoir de te réchauffer,
    Peut-être…

    To the Untamed

    Firmly grasping the mane of a wild horse,
    My heart was already galloping across the vast plains of our dreams.

    Caught by indifference in a frenzied race,
    This is what time and circumstances have given us.
    My soul suffered, and perhaps yours did too.

    Love is frightening.
    Riding on its back belongs to the brave,
    To those unafraid to die at the height of passion,
    To those who surrender to the weariness of routine,
    Perhaps they are the maddest of all.

    Now, no longer those innocent children,
    Saying goodbye has become easier than offering our « I love yous. »
    Merging into the fervor of a vibrant heart is as hard as bowing before the fleeting moment.
    To life, perhaps, after all.

    Our shoulders, laden with bundles of stories,
    No longer warm us at the heart of this harsh winter.
    We will let their ephemeral words weigh heavily.
    But I will cross it, with strength and courage, in the hope of warming you,
    Perhaps…

    David – Poésie

  • J’écris dans des carnets,
    Tant de choses, dans tous les sens,
    Souvent en quête de l’essence,
    Du sens des choses.

    Je n’écris pas toujours pour moi.
    J’essaie, parfois,
    De donner du sens aux maux.
    Plus j’écris,
    Plus je comprends, qu’au fond, peut-être,
    N’aimerai-je que trop quand ils n’en ont pas ?

    Écoutant l’autre,
    Cherchant la lumière dans ses mots,
    Pourrait jaillir le sens que je recherche tant en toutes choses.

    Meaning

    I write in notebooks,
    So many things, in all directions,
    Often in search of the essence,
    The meaning of things.

    I don’t always write for myself.
    Sometimes, I try
    To make sense of the woes.
    The more I write,
    The more I understand, perhaps,
    Do I only love too much when they lack meaning?

    Listening to others,
    Searching for light in their words,
    Might the meaning I so desperately seek in all things spring forth.

    David – Poésie

  • Fruit de la folie des hommes,
    Tu devras, plus que quiconque,
    Surmonter les affronts et les outrages.
    Il te restera toutes les qualités que les autres délaissent.

    Enfant de la chimie,
    En entendant ton histoire,
    Devrais-je admettre avoir eu la chance
    De ne pas être né de parents sans voix ?
    Quelle folie que de penser ainsi !

    Même cent bras ne pourront changer ce que tu es.
    Tes yeux ouvriront ton cœur,
    Et du cœur, de l’amour, tes parents en ont,
    Comme tous ceux qui labourent notre terre au fil des saisons.

    Cent bras ne te suffiront pas pour moissonner la vie.
    La pelle et la pioche resteront posées, cette fois-ci.
    Deviens moissonneur de bonheur,
    Cultivateur d’un monde meilleur.
    La modernité t’a privé de ton héritage,
    Là commence ton véritable combat.

    Ce monde, qui magnifie la grandeur, la rapidité, la rentabilité,
    Transforme finalement les hommes en êtres muets.

    Si un jour tu saisis cela,
    Il y aura toujours une place pour toi,
    Au front de ceux qui n’hésiteront jamais à élever la voix.

    Hundred arms

    Fruit of men’s madness,
    You will have to, more than anyone,
    Overcome affronts and outrages.
    You’ll be left with all the qualities others neglect.

    Child of chemistry,
    Hearing your story,
    Should I admit I was fortunate
    Not to be born of voiceless parents?
    What madness to think such a thing!

    Even a hundred arms couldn’t change who you are.
    Your eyes will open your heart,
    And from the heart, your parents have love,
    Like all those who till our land through the seasons.

    A hundred arms won’t be enough to harvest life.
    The shovel and pick will rest this time.
    Become a harvester of happiness,
    A cultivator of a better world.
    Modernity has deprived you of your heritage,
    There begins your real fight.

    This world, always seeing things bigger, faster, more profitable,
    Ultimately turns men into voiceless beings.

    If one day you understand this,
    There will always be a place for you,
    At the forefront of those who will never hesitate to raise their voice.

    David – Poésie

    Donner de la voix à ceux qui n’en ont pas, voici un des leitmotivs de ce poème.

    Faire prendre conscience en est un autre. Nous fermons les yeux sur les problèmes de plus en plus nombreux voir, tout du moins, de plus en plus visible de notre monde moderne. Un monde qui génère ces enfants sans bras et autres malformations en lien avec les perturbateurs endocriniens contenu dans les pesticides.

    J’ai voulu prendre ce sujet par l’angle des enfants d’agriculteurs, énormément touchés par ces faits couverts de déni par notre organisme de santé Français. Mettre en lumière cela amènerait à devoir prendre des mesures et l’intention n’y est pas.

    Pour commencer à approfondir le sujet, je vous renvoie vers deux sites : France 3 région Rhône-AlpesRadio France

    Pour eux, familles, enfants, ne restons pas indifférents encore une fois.

  • Ce matin-là, où la lune dansait sa révérence à l’oiseau sifflotant,
    Au-delà de me rappeler le temps du printemps,
    Ont déposé en mon cœur un parfum enivrant.

    Durant les longues nuits d’hiver,
    Quand le froid et la solitude érodaient doucement mon être,
    L’oiseau chantant,
    Venant se rappeler à ma mémoire,
    Sifflotait le chant de la vie, d’une mélodie aérienne.

    Mort d’un cycle dont l’histoire restera figée dans la beauté glacée,
    Ces matins-là ne portaient plus aucun chant.
    Seule ma mémoire me suppliait de rester vivant pour renaître au prochain printemps.

    In the Breath of Spring

    That morning, when the moon danced its bow to the whistling bird,
    Beyond reminding me of the springtime,
    Deposited in my heart an intoxicating scent.

    During the long winter nights,
    When cold and loneliness gently eroded my being,
    The singing bird,
    Coming back to my memory,
    Whistled the song of life, with a soaring melody.

    Death of a cycle whose story will remain frozen in icy beauty,
    Those mornings then carried no more songs.
    Only my memory pleaded with me to stay alive, to be reborn next spring.

    David – Poésie

  • Il y a ces soirées-là,
    Où la lune haute
    S’épanouit dans un ciel menaçant.

    Où mon esprit s’aventure aux portes d’un royaume,
    Où la raison m’ordonne de vider en moi le nectar du néant,
    Diluant l’absolu,
    Ne répondant plus de mes actes,
    Je m’enivre, jusqu’à oublier ma propre naissance.

    Oublier qui je suis,
    Oublier l’existence,

    Mais au réveil tout est là… empire !

    Nothingness

    There are those evenings,
    Where the high moon
    Blooms in a threatening sky.

    Where my spirit ventures to the gates of a realm,
    Where reason commands me to drain the nectar of nothingness within me,
    Diluting the absolute,
    No longer accountable for my actions,
    I intoxicate myself, until I forget my own birth.

    Forgetting who I am,
    Forgetting existence,
    But upon waking, everything is there… Empire !

    David – Poésie

  • La rosée éveille tous mes sens,
    Tourbillonnant de bas en haut.

    En cercles concentriques, l’oiseau brûlant visite mon corps,
    Jusqu’à s’enfoncer dans les entrailles de la terre.
    Fouillant ce que j’appelais « la vie »,
    Ici, plus rien n’existe,
    Le chaos s’ordonne…

    Parcourant ma colonne,
    Faisant frissonner mon épiderme,
    Les entrailles de la terre hurlent trois fois mon nom,
    L’écho de leurs flammes me frappe violemment,
    Embrasant mon cœur,
    Détruisant mes dernières résistances.

    Puis, le silence…
    N’entendant plus que le bruit de mes pas,
    Sept petits pas me guidant vers la lumière.
    Sa chaleur m’attire,
    Sans résistance, je m’unis pour ne faire qu’un.

    Expulsé de ses entrailles,
    Nous nous abandonnons.
    Tous deux, trait d’union,
    Nous rions, la tête éparpillée dans le cosmos,
    Nos yeux emplis des astres éclairant « la vie ».

    Union

    The dew awakens all my senses,
    Swirling from bottom to top.

    In concentric circles, the burning bird visits my body,
    Diving deep into the earth’s entrails.
    Digging through what I called « life »,
    Here, nothing exists anymore,
    Chaos becomes ordered…

    Traversing my spine,
    Sending shivers across my skin,
    The earth’s bowels scream my name thrice,
    The echo of their flames strikes me violently,
    Igniting my heart,
    Destroying my last resistances.

    Then, silence…
    Hearing only the sound of my steps,
    Seven small steps guiding me towards the light.
    Its warmth draws me in,
    Without resistance, I merge to become one.

    Expelled from its bowels,
    We surrender.
    Both of us, a hyphen,
    We laugh, heads scattered across the cosmos,
    Our eyes filled with the stars illuminating « life ».

    David – Poésie

  • Ta voix, ta présence, m’étaient inconnues.
    Je t’ai cherché, comme si nous nous étions déjà rencontrés.
    Tout ce temps, tu étais à mes côtés.
    Les choses simples sont parfois si compliquées…

    Sais-tu où je t’ai trouvé ?

    Dans une fleur,
    Dans un instant.
    Évidemment, j’aurais bien pu te trouver dans cet arbre ou dans le vent…

    La nature a gardé cela,
    Loin des qualités des hommes,
    L’honnêteté et la simplicité.

    Dans chaque moment, je t’apprends,
    Elle te vit.
    Bientôt, je te vivrai aussi.

    God

    Your voice, your presence, were unknown to me.
    I searched for you, as if we had met before.
    All this time, you were right by my side.
    Simple things can sometimes be so complicated…

    Do you know where I found you?

    In a flower,
    In a moment.
    Of course, I could have found you in that tree or in the wind…

    Nature has preserved this,
    Far from the qualities of men,
    Honesty and simplicity.

    In every moment, I learn you,
    It lives you.
    Soon, I will live you too.

    David – Poésie

  • Gauche… droite,
    Balancier de la vie.
    Enfant bercé,
    Sans conscience du temps passé.

    Tic… Toc,
    Derrière nos écrans,
    La vie s’envole comme la fumée d’un feu d’été.
    Consumée, la cendre fut bois et ne connaîtra plus jamais l’arbre.

    Je t’aime… je ne t’aime plus,
    Et la vie passe ainsi, jusqu’à ce que trépasse l’essence brûlante des hommes.

    Pendulum

    Left… right,
    Pendulum of life.
    Child rocked,
    Unaware of the passing time.

    Tick… Tock,
    Behind our screens,
    Life flies away like the smoke from a summer fire.
    Consumed, the ash was once wood and will never know the tree again.

    I love you… I don’t love you anymore,
    And life goes on like this, until the burning essence of men expires.

    David – Poésie

  • Je n’ai pas toujours été poète,
    Devrais-je, pour autant, mourir homme bête ?

    J’ai été paresseux, colérique, égoïste, envieux, orgueilleux…
    Maintenant, vieux…
    Finalement, comme tout à chacun,
    Je n’ai jamais voulu le malheur d’aucun.

    Ma vie ne fut rien de plus que la vôtre,
    Un océan turbulent.
    Je n’ai pas toujours su dire « je t’aime »,
    Je l’ai pourtant toujours reconnu,
    Elle que j’ai tant voulue.
    Pardonnez-moi de n’avoir pas toujours su,
    De n’avoir pas toujours pu.

    Demandez-moi si j’aimerais réparer mes erreurs,
    Je vous répondrai que « la route est ainsi faite, quand elle est faite avec le cœur ».
    Clairsemée de mes faux pas,
    Me faisant aimer ceux que j’ai faits de côtés.
    Mes fautes sont autant de notes jouées,
    Dont je n’entends plus que les derniers mouvements d’une symphonie orchestrée.

    Maintenant, éternellement seul face à l’océan,
    Mon corps me lâchant, j’avance doucement sur le parchemin.
    Vieux, tant d’histoires gravées dans ma chair.
    Comme pour aller chercher mon âme au fond,
    Mais l’océan est si profond.

    Le corps usé,
    Je ne cherche plus le bonheur,
    Plus rien d’ailleurs.
    Bientôt, je ne ferai plus face à cet océan.
    Je me noierai en lui,
    Ayant compris que l’amour résidait ici.

    Reflections of an Aging Man

    I have not always been a poet,
    Should I, therefore, die a foolish man?

    I have been lazy, irritable, selfish, envious, proud…
    Now, old…
    Ultimately, like everyone,
    I never wished harm on anyone.

    My life was no more than yours,
    A turbulent ocean.
    I didn’t always know how to say « I love you, »
    Yet I always recognized it,
    She whom I so desired.
    Forgive me for not always knowing,
    For not always being able to.

    Ask me if I would like to mend my mistakes,
    I would answer that « the road is thus made, when made with the heart. »
    Sparsely littered with my missteps,
    Making me love those I sidelined.
    My faults are as many notes played,
    Of which I only hear the final movements of a symphony orchestrated.

    Now, eternally alone facing the ocean,
    My body failing, I slowly advance on the parchment.
    Old, so many stories etched in my flesh.
    As if to reach for my soul at the bottom,
    But the ocean is so deep.

    Worn out,
    I no longer seek happiness,
    Nothing at all, really.
    Soon, I will no longer face this ocean.
    I will drown in it,
    Having understood that love resided here.

    David – Poésie

  • La poésie ne me quitte jamais.
    Dans ma poche, toujours prête à allumer l’esprit ;
    Dans ma tête pour interpréter ce monde couvert de mystères ;
    Dans mon cœur pour éprouver la sincérité des hommes ;
    Au creux de ma main, quand je serre la tienne avec amour ;
    Chaussée à mes pieds, parcourant ensemble les merveilles de ce monde ;
    Dans les pages de mes livres pour me redonner l’espoir les jours sombres ;
    À la pointe de mon stylo pour vous livrer ses mots.

    Poetry

    Poetry never leaves me.
    In my pocket, always ready to ignite the spirit;
    In my head to interpret this world covered in mysteries;
    In my heart to feel the sincerity of men;
    In the palm of my hand, when I hold yours with love;
    Shod on my feet, journeying together through the wonders of this world;
    In the pages of my books to restore hope on dark days;
    At the tip of my pen to deliver its words to you.

    David – Poésie

  • Nos corps traversant les saisons,
    Nos âmes parcourant les déserts du temps,
    Pour ce jour à la croisée de nos regards.

    Deux cœurs cherchant,
    Depuis une éternité,
    Parcourant l’arche de l’humanité.

    Mille histoires, déserts et regards…
    Mille feuilles tombant sur nos automnes,
    Fleurs naissant de nos printemps.

    Un seul espoir,
    Celui d’être heureux hors du temps.

    Hearth

    Our bodies crossing the seasons,
    Our souls wandering the deserts of time,
    For this day at the crossroads of our gazes.

    Two hearts searching,
    For an eternity,
    Traversing the arch of humanity.

    A thousand stories, deserts, and gazes…
    A thousand leaves falling upon our autumns,
    Flowers blooming from our springs.

    One hope alone,
    That of being happy beyond time.

    David – Poésie

  • Le monde est un chant,
    Une vibration de multiples variations.
    Les couleurs chantent,
    Les oiseaux sont messagers des dieux,
    Les rivières hurlent dans le corps des hommes,
    Les vents racontent les histoires des explorateurs,
    Les étoiles, de leur lumière, sont la voix de l’humanité.

    The Song of the World

    The world is a song,
    A vibration of countless variations.
    Colors sing,
    Birds are messengers of the gods,
    Rivers roar within the bodies of men,
    Winds tell the stories of explorers,
    And the stars, with their light, are the voice of humanity.

    David – Poésie

  • C’est l’art subtil de n’être que souffle,
    Sans attente, ni pour autrui, ni pour soi-même.
    Un simple mouvement, une vie en plein élan,
    N’attendant ni plus ni moins,
    Juste le vide d’une plénitude parfaite.

    Peut-être direz-vous, un trop-plein ou un vide ?
    Mais je ne connais ni excès, ni manque.
    Je ne cherche rien, ne dissimule rien,
    Rien d’autre que ce fruit porté à mes lèvres.

    Son goût, intense et neutre, éveille l’expérience,
    Et je dévore les rires, les joies,
    Assis au cœur d’un univers façonné de rien.

    The Art of Infinite Nothing,

    It is the subtle art of being mere breath,
    Without expectation, neither for others nor myself.
    A simple movement, life in full swing,
    Seeking neither more nor less,
    Just the void of perfect plenitude.

    Perhaps you’ll say, an overflow or an emptiness?
    But I know neither excess nor lack.
    I seek nothing, hide nothing,
    Nothing but this fruit brought to my lips.

    Its taste, intense yet neutral, awakens experience,
    And I devour the laughter, the joys,
    Sitting at the heart of a universe crafted from nothingness.

    David – Poésie

  • Il apparaît, puis disparaît,
    Autant de fois que le temps l’exige,
    Jusqu’à ce que les étoiles s’éteignent.

    Témoin de la beauté dans l’instant,
    Sa présence éclot lorsque l’humanité a besoin de parer le monde de fleurs invisibles.
    Résidant dans une fraction de seconde,
    Il donne vie aux étoiles, les portant de l’obscurité à la lumière.

    D’une générosité que nul ne saurait égaler, il ne connaît aucun pareil.
    Unique, sous sa plume prennent forme les noms des invisibles, des vivants.
    Du bout de son regard perçant,
    La peur s’efface comme un mirage,
    Les couleurs deviennent des mots,
    Et tout s’évanouit, sans substance ni écho.

    Célèbre le poète,
    Invoque de tout ton être celui qui transforme la terre avec ses mots.
    Pour toi, il se penche sur le sol,
    T’offrant le grain que tu sèmeras pour tes descendants.

    Accueille-le avec l’âme légère et le cœur ouvert,
    Ainsi se célèbre le poète.

    Poet, Eternal Echo,

    He appears, then fades away,
    As many times as time demands,
    Until the stars themselves grow dim.

    A witness to beauty in each fleeting moment,
    His presence blooms when humanity needs to adorn the world with unseen flowers.
    Dwelling within a fraction of a second,
    He gives birth to the stars, bringing them from darkness to light.

    With a generosity unmatched, he knows no equal.
    Unique, from his pen emerge the names of the invisible and the living.
    From the sharp point of his gaze,
    Fear dissolves like a mirage,
    Colors become mere words,
    And all fades away, without substance or echo.

    Celebrate the poet,
    Call forth with all your being the one who transforms the earth with words.
    For you, he bends towards the soil,
    Offering you the seed you will sow for generations to come.

    Welcome him with a light spirit and an open heart,
    This is how the poet is celebrated.

    David – Poésie

  • Cet été est si froid,
    Que le blizzard effleure les vagues.
    Les maillots remontés jusqu’au cou,
    L’horizon s’efface dans une brume glacée.
    Le soleil se retire, cédant la place à une glace
    Intense, inhumaine.

    Sur la plage, les cigarettes s’étouffent,
    L’air manque de souffle,
    Tout se fige et s’éteint.

    Puis, dans cette brume, l’écho de tes mots,
    Ceux qui, peut-être, dissiperont ce désert gelé…

    À mes côtés,
    Cette femme aux milliers d’abonnés,
    Se soucie peu de toi, de moi,
    Elle se perd dans son propre amour virtuel…
    Glaciale.

    Mon cœur, si tu ne m’entends pas, au moins écoute mes paroles.
    Ce monde est devenu un océan gelé où je vogue,
    Solitaire,
    Et où ton hiver, en plein été,
    Visiblement,
    N’existe que pour moi.

    Cold,

    This summer is so cold,
    The blizzard touches the waves.
    Swimsuits pulled up to the neck,
    The horizon fades into a frozen haze.
    The sun retreats, giving way to ice,
    Intense, inhuman.

    On the shore, cigarettes gasp for air,
    Nothing breathes,
    Everything freezes and fades.

    Then, in this haze, the echo of your words,
    Those that might, perhaps, dispel this frozen desert…

    Beside me,
    This woman with thousands of followers,
    Cares little for you, for me,
    Lost in her own virtual love…
    Icy.

    My heart, if you cannot hear me, at least listen to my words.
    This world has become a frozen ocean where I drift,
    Alone,
    And where your winter in summer,
    It seems,
    Exists only for me.

    David – Poésie

  • Je suis toujours cet enfant,
    Assis là, les pieds dans la poussière du chemin,
    Fixant l’horizon avec une plume tremblante à la main.
    Là où d’autres voient le lointain, je perçois des mondes invisibles,
    Des rêves suspendus entre ciel et terre,
    Des histoires qui naissent dans le silence.

    Écrivant quelques lignes,
    Chaque mot devient une étoile filante,
    Frappant l’âme avec la douceur d’un murmure.
    Les phrases, comme des ailes, soulèvent les cœurs,
    Emmenant ceux qui les lisent vers des contrées lointaines,
    Où le temps s’étire et où l’instant devient éternité.

    Je suis toujours cet enfant,
    Assis là, face à l’infini,
    Sculpteur de mots, architecte de songes.
    Chaque lettre est un pont, chaque phrase une passerelle,
    Qui relie l’inconnu à l’intime,
    Offrant aux âmes un voyage au-delà de l’ordinaire.

    Les regards se tournent vers moi,
    Non pas pour voir un visage,
    Mais pour sentir la caresse des mondes que je crée.
    Dans mes lignes se cache la promesse d’une échappée,
    Une fuite vers l’ailleurs,
    Là où les cœurs peuvent enfin respirer.

    Je suis toujours cet enfant,
    Assis là, à la lisière des rêves et de la réalité,
    Écrivant quelques lignes,
    Touchant l’âme,
    Faisant voyager les gens vers l’infini.

    Horizon,

    I am still that child,
    Sitting there, feet in the dust of the path,
    Gazing at the horizon with a trembling pen in hand.
    Where others see the distant, I perceive invisible worlds,
    Dreams suspended between sky and earth,
    Stories born in the silence.

    Writing a few lines,
    Each word becomes a shooting star,
    Touching the soul with the gentleness of a whisper.
    The sentences, like wings, lift hearts,
    Carrying those who read them to distant lands,
    Where time stretches and the moment becomes eternity.

    I am still that child,
    Sitting there, facing the infinite,
    A sculptor of words, an architect of dreams.
    Each letter is a bridge, each sentence a walkway,
    Connecting the unknown to the intimate,
    Offering souls a journey beyond the ordinary.

    Eyes turn toward me,
    Not to see a face,
    But to feel the caress of the worlds I create.
    In my lines lies the promise of escape,
    A flight to elsewhere,
    Where hearts can finally breathe.

    I am still that child,
    Sitting there, on the edge of dreams and reality,
    Writing a few lines,
    Touching the soul,
    And taking people on a journey to infinity.

    David – Poésie

  • J’écris pour celui qui, ici, Est.
    Pour celui qui, las, n’Est plus.
    Ici ou là, au final…

    Si, par ma plume, je ne t’initie pas aux mystères de l’eau de là
    Toute la beauté de la matière t’échappera.

    Chant du langage et des mots,
    Par ma poésie, ton regard se posera au bon endroit.

    Sais-tu seulement que dans “savoir – être”
    Il y a deux mots que d’aucun ne connaissent.
    Il faut d’abord “savoir” pour “être”, t’accordes-tu seulement à ce-La (🎶) ?
    Sans ceci le “savoir être” ne peut n’être.

    Si celui-ci Est,
    Alors entre ces deux « la »,
    La musique identique sera.
    A ce moment là il comprendra qu’ ”être humain” c’est cela.

    Be,

    I write for the one who, here, Is,
    And for the one who, over there, Is no longer.
    Whether here or there, in the end…

    If my pen does not initiate you into the mysteries of the beyond,
    All the beauty of matter will slip through your fingers, fleeting and elusive.

    The subtlety of language and words,
    It is through my poetry that your gaze will rest where it should,
    On the secrets hidden behind the veil of the visible.

    Do you know that in « knowing-being, »
    There are two words that many do not understand?
    First, you must « know » to truly « be. »
    Do you attune yourself to this truth, this La that resonates in the universe? 🎶
    Without this, « knowing-being » cannot truly exist.

    If this one Is,
    Then, between these two,
    The music will be the same, a perfect harmony.
    At that moment, he will understand that « being human » is just that,
    The accord of being and knowing, a divine symphony.

    David – Poésie

    La version anglaise a été réécrite avec beaucoup moins de profondeur. Désolé pour mes ami(e)s anglais(e).

    The English version has been rewritten with much less depth. Sorry to my English friends

  • Celui que l’on ne nomme pas,
    Qui demeure las tandis que
    Les bruyants traversent la frontière entre vie et trépas.

    Celui qui contemple la rosée,
    Celui que la douceur protège de la lassitude,
    Tandis que l’autre le regarde, sans comprendre.

    Celui qui parle aux arbres,
    Celui qui ne sera jamais seul ici-bas,
    Lui, il ne connaît pas la solitude.
    Les autres, eux, errent dans une souffrance sourde,
    Seuls, accablés par une lassitude infinie.

    Mort, désir, solitude,
    Ainsi se dessine la vie de ces êtres las.

    The Eternal Silent One,

    The one who is never named,
    Who remains weary while
    Others pass from life to death.

    The one who gazes at the dew,
    The one whom gentleness keeps from weariness,
    While the other watches, not understanding.

    The one who speaks to trees,
    The one who will never be alone on this earth,
    He, he is not lonely.
    The others live alone in a suffering
    They feel, weary and burdened.

    Death, desire, solitude,
    Thus unfolds the life of those who are weary.

    David – Poésie

  • L’amitié siège au côté du trône des amants.
    De la joie, des peines et beaucoup de bruits font virevolter nos âmes
    Enfantées par un tourbillon de lumières.

    Dans une ivresse sonore
    D’images défilants à toute allure,
    Comme des étoiles matricielles,
    Nous parcourons ensemble l’univers infini,
    pour le meilleur comme pour le pire.

    whirlwind

    Friendship sits beside the throne of lovers,
    Joy, sorrows, and much clamor twirl our souls
    Birthed by a whirlwind of lights.

    In a sonorous intoxication
    Of images flashing at breakneck speed,
    Like matrix-born stars,
    We traverse the infinite universe together,
    for better or for worse.

    David – Poésie

  • Viens, on part d’ici !
    Ouais, je sais, on ne se connaît pas.
    Mais tu sais quoi ?

    On ne parlera pas de nos passés, parce que tout ce qui compte, pour toi et moi, c’est le présent.
    Et puis, à quoi bon discuter d’un monde qui n’existe plus ?
    On bâtira un futur imaginaire qui fera danser nos rêves.
    Si ton cœur est bien là, on édifiera l’éternel dans le royaume de l’éphémère.
    Un jour, on sera ici, et quand ils nous chercheront, ils ne nous trouveront pas, car nous serons déjà loin, très loin.

    Alchimistes du quotidien, nous transformerons le plomb en or,
    On ne comptera pas l’argent, car nos poches seront vides, mais cette fois-ci, nos cœurs pleins.
    Nos enfants deviendront nos guides, nous montrant le bon chemin.
    Nous réécrirons, sur cette page vierge, un nouveau monde de nos plumes,
    Un monde moins vide,
    Un monde moins égoïste,
    Un monde où aucun rêve ne sera impossible,
    Un monde où Dieu nous parlera chaque jour,
    Où la poésie sera le seul mode d’expression,
    Où le silence deviendra la voie(e) du désir.

    Si c’est bien toi, si tu es celle que j’attends, donne-moi maintenant le mot de passe.
    Tu le connais déjà.
    Si c’est bien toi…
    Viens, partons !

    Together,

    Come, let’s leave this place!
    Yeah, I know, we don’t know each other.
    But you know what?

    We won’t talk about our pasts, because all that matters, you and I, is the present.
    And anyway, what’s the point of discussing a world that no longer exists?
    We’ll build an imaginary future that will make our dreams dance.
    If your heart is truly here, we’ll construct the eternal in the kingdom of the ephemeral.
    One day, we’ll be here, and when they look for us, they won’t find us, for we’ll already be far away.

    Everyday alchemists, we’ll turn lead into gold,
    We won’t count the money, for our pockets will be empty, but this time, our hearts full.
    Our children will become our guides, showing us the right path.
    We’ll rewrite, on this blank page, a new world with our pens,
    A world less empty,
    A world less selfish,
    A world where no dream is impossible,
    A world where God speaks to us daily,
    Where poetry will be the only mode of expression,
    Where silence will be the path of desire.

    If it’s really you, if you’re the one I’ve been waiting for, give me the password now.
    You already know it.
    If it’s really you…
    Come, let’s go!

    David – Poésie

  • L’infini chef-d’œuvre m’ouvre son cœur,
    Mon âme plonge dans ses profondeurs.
    Sans début, ni fin,
    Rien ne m’avait été caché, tout était déjà là, éclatant de vérité.

    Assieds-toi.
    En silence, savoure l’unité,
    Laisse-la te traverser, te nourrir.
    Pardonner, la seule chose à souhaiter,
    Car dans le pardon réside la clé de la paix retrouvée.

    Il t’attend,
    Depuis l’éternité,
    Pour t’offrir toute sa sérénité,
    Transformer ton cœur, le rendre léger,
    Comme une plume portée par le vent de l’infini.

    Serenity,

    The infinite masterpiece opens its heart to me,
    My soul dives into its depths.
    Without beginning, without end,
    Nothing was hidden from me, everything was there, radiant in truth.

    Sit down.
    In silence, savor the unity,
    Let it pass through you, nourish you.
    To forgive, the only wish to hold,
    For in forgiveness lies the key to peace regained.

    It awaits you,
    Since eternity,
    To offer you all its serenity,
    To transform your heart, make it light,
    Like a feather carried by the winds of infinity.

    David – Poésie

  • Enveloppe vide,
    Tu viens d’envoyer ta plus belle lettre d’amour.
    Je ne suis pas triste,
    Tu me l’avais faite lire avant ton départ.

    J’avais compris chacun de tes mots,
    Le sens de tes phrases,
    Le message que tu souhaitais adresser au monde.

    Tu rêvais de parcourir la planète qui te faisait tant rêver,
    T’ais-tu offerte ce dernier voyage ?

    Tu parlais de parcourir les mers,
    L’infinie a noyé ton esprit à jamais.
    Qu’as-tu appris dans les profondeurs de l’invisible ?

    Parle-moi des planètes, parle-moi des étoiles.
    As-tu vu le soleil se lever de chaque côté de cette boule bleue qui me retient loin de ton âme ?

    Je t’ai vu,
    Assise là, sur la lune, pour m’écrire ton plus beau message.
    Chacun de tes mots,
    Faisant battre mon cœur à la chaleur de tes rayons.
    Ton halo,
    M’éblouissant de ta beauté, me rappelant ton sourire qui savait me rassurer.
    Continue de voler, avec légèreté, sans le poids des tourments.

    Enivre mon air,
    Accompagne-moi.
    Je te rejoindrai très bientôt,
    Mais en attendant,
    Continue de colorer mon âme aux mille couleurs de notre ciel…

    Grandma

    Empty envelope,
    You’ve just sent your most beautiful love letter.
    I am not sad,
    You had me read it before you left.

    I understood each of your words,
    The meaning of your sentences,
    The message you wished to send to the world.

    You dreamed of traveling the planet that enchanted you so,
    Did you gift yourself that final journey?

    You spoke of crossing the seas,
    The infinite has drowned your mind forever.
    What have you learned in the depths of the unseen?

    Speak to me of planets, speak to me of stars.
    Have you seen the sun rise from every side of this blue sphere that keeps me far from your soul?

    I saw you,
    Sitting there on the moon, to write me your finest message.
    Each of your words,
    Making my heart beat to the warmth of your rays.
    Your halo,
    Blinding me with your beauty, reminding me of your smile that knew how to soothe me.
    Keep flying, with lightness, unburdened by the weight of troubles.

    Enrapture my air,
    Accompany me.
    I will join you very soon,
    But until then,
    Continue to color my soul with the thousand hues of our sky…

    David – Poésie

    Ce poème a été écrit le jour du décès de ma grand-mère, le 21 mars 2018, Gisèle « Sales » MIRAT, qui était un peu comme ma seconde mère.
    C’était il y a maintenant si longtemps, j’ai pourtant l’impression de revivre ce jour indéfiniment…

  • Que vous aurait inspiré mon temple sans elles ?
    Regardez-les ;
    Admirez-les ;
    Jusqu’à les faire vôtres, ces colonnes immuables.

    L’une,
    Colonne du silence,
    L’autre,
    Colonne de la parole.

    Ils les appellent,
    L’une, Méditation,
    Et l’autre, Poésie.

    Ici et maintenant,
    Je vis et j’écris à la jonction des deux, croyant que,
    Unies,
    Elles deviendront à tout jamais la force et la beauté de ce monde.

    The Columns of the Temple,

    What would my temple have inspired in you without them?
    Look at them;
    Admire them;
    Until you make them your own, these unchanging columns.

    One,
    The Column of Silence,
    The other,
    The Column of Speech.

    They call them,
    One, Meditation,
    And the other, Poetry.

    Here and now,
    I live and write at the junction of the two, believing that,
    United,
    They will forever be the strength and beauty of this world.

    David – Poésie

    Ce poème est celui qui ouvrait mon premier site de poésie, pour ceux qui l’ont connu, en 2017.
    Aujourd’hui fermé, ayant donné naissance à celui-ci, MeditationPoesie.com laissant place à voiepoetique.com

  • Sans jugement,
    Je contemple l’herbe caressée par le vent ;
    Je suis du regard l’eau qui s’écoule au gré du courant ;
    Je laisse l’arbre s’agiter doucement ;
    J’écoute le chant des oiseaux résonner dans ce champ,
    Et j’enveloppe de ma présence chaque feuille, nourrissant le sol avant le printemps.

    Écouter,
    Trouver en un instant le cœur de la création.
    Aimer,
    Laisser chaque chose être, simplement, dans ce moment.

    En silence,
    Reconnaître l’ego qui me ment.
    En amour,
    Grandir au cœur du vivant.

    Judgement

    Without judgment,
    I gaze at the grass caressed by the wind;
    I watch the water flow along the current’s path;
    I let the tree sway gently;
    I listen to the birds’ song echoing in this field,
    And I embrace with my presence each leaf, nourishing the soil before spring’s return.

    To listen,
    To find in an instant the heart of creation.
    To love,
    To let everything simply be, in this moment.

    In silence,
    To recognize the ego’s deceit.
    In love,
    To grow at the heart of the living.

    David – Poésie

  • Prenons un ins-temps,
    Observons ce que nous appelons « le temps ».

    Il nous effraie,
    Soulève nos cœurs,
    Nous pousse au bord du précipice,
    Nous forçant à contempler le néant.
    Mais au plus profond de lui-même, il porte le chant du vivant.

    Par crainte,
    En protégeant nos enfants,
    Nous leur avons menti sur le temps,
    Et ainsi continue inlassablement la course vers le vide.

    Âme du temps,
    Dans ton incessant changement,
    Tu caresses chaque aspérité de nos vies avec douceur,
    Réchauffant nos âmes, tout en glaçant nos cœurs.

    Time

    Let us take a moment,
    And observe what we call « time. »

    It frightens us,
    Lifts our hearts,
    Pushes us to the edge of the abyss,
    Forcing us to gaze into the void.
    Yet, deep within, it carries the song of the living.

    Out of fear,
    In protecting our children,
    We have lied to them about time,
    And thus the relentless race into nothingness continues.

    Soul of time,
    In your ceaseless change,
    You gently touch every rough edge of our lives,
    Warming our souls, while chilling our hearts.

    David – Poésie

  • Tous les matins du monde se sont levés pour ce jour…
    Celui où le soleil a dissipé mes nuages,
    Où l’amour, en une pluie fine et fraîche,
    S’est répandu sur l’herbe desséchée
    Qui clairsemait mon cœur.

    Tes yeux, posés sur mon âme, m’ont embrassé,
    Et nos corps se sont unis, partageant ensemble
    Le fruit défendu,
    Celui qui fera indéfiniment saliver l’humanité.

    Morning

    All the mornings of the world rose for this day…
    The day when the sun pushed away my clouds,
    And love, in a fine and fresh rain,
    Spread over the parched grass
    That sparsely covered my heart.

    Your eyes, laid upon my soul, kissed me,
    And we united our bodies to share
    The forbidden fruit,
    The one that will eternally tempt humanity.

    David – Poésie

  • J’avais ces rêves,
    Ceux que le temps avait encrés au plus profond de moi.

    Dans ma prison de papier,
    L’encre n’en finissait plus de couler,
    Me murmurant qu’un jour l’amour viendrait me visiter.
    Que la « passion » n’était pas une illusion,
    Que « éternité » pouvait la posséder.

    Elle m’a enseigné la nature de l’éphémère,
    M’a révélé la vérité cachée,
    Elle m’a montré que, même isolé, je n’étais pas seul à espérer.

    Absorbé,
    Face à mon miroir,
    Je te cherche dans mes rêves, mes doutes et mes angoisses,
    Égoïstement,
    C’est avec toi que je veux les réaliser, les comprendre pour les apaiser.

    À quoi pourrait bien servir ma vie,
    Sinon à te désirer toujours plus,
    À te poursuivre, toi, qui es la clé de tous mes songes ?

    Anchor

    I had those dreams,
    The ones time had deeply inked within me.

    In my paper prison,
    The ink endlessly flowed,
    Whispering that one day love would come to visit me.
    That « passion » was not an illusion,
    That « eternity » could inhabit it.

    It taught me the nature of the ephemeral,
    Revealed to me the hidden truth,
    It showed me that, even in isolation, I was not alone in hoping.

    Absorbed,
    Facing my mirror,
    I search for you in my dreams, my doubts, and my fears,
    Selfishly,
    It is with you that I want to realize them, understand them to find peace.

    What purpose could my life serve,
    If not to desire you more and more,
    To pursue you, the key to all my dreams?

    David – Poésie

  • Ce soir, je pars,
    Retrouver mon étoile,
    L’amour en son cœur,
    Bien plus qu’ailleurs,
    Vibre,
    Et jamais ne meurt.

    Adieu,
    Je ne serai plus de votre monde ni d’un autre.
    Ici, tout m’ennuie dans ce « réel » sans saveur,
    Qui ne fait naître que pleurs et illusions.
    Ne voyez-vous pas la roue du temps tourner,
    L’impermanence et sa vacuité ?

    Caché dans l’infini cosmos,
    C’est elle que je contemple dans les yeux depuis l’éternité,
    Ma seule compagne,
    Ma lumière dans l’obscurité.

    Departure

    Tonight, I leave,
    To find my star,
    Love at its core,
    More vibrant than anywhere else,
    It pulses,
    And never dies.

    Farewell,
    I will no longer belong to your world or any other.
    Here, everything bores me in this tasteless « reality, »
    Bringing only tears and deceptions.
    Do you not see the wheel of time turning,
    Impermanence and its emptiness?

    Hidden in the infinite cosmos,
    It is her eyes I’ve been gazing into for eternity,
    My only companion,
    My light in the darkness.

    David – Poésie

  • Assis sur ce témoin d’un âge plusieurs fois millénaire,
    Le souffle du ciel vient caresser ma peau.
    Son parfum délicieux enivre mon cœur jusqu’à l’exaltation,
    Et je m’abandonne à ce moment hors du temps.

    Baigné dans les rayons de l’astre brûlant, au regard de feu,
    Je contemple ma douce dame, lui offrant ma main,
    Elle m’inonde de sa présence, douce et enveloppante.

    Les yeux fermés, je savoure chaque arôme qu’elle m’offre,
    Laissant mon esprit s’élever pour la rejoindre dans les cieux,
    Là où les âmes se mêlent et dansent.

    Le cœur joyeux,
    Je célèbre ce dernier acte que je vivrai avec toi,
    Éternellement à mes côtés, douce dame.
    Je suis un homme heureux,
    Car dans cette étreinte éternelle, je trouve ma paix, mon bonheur infini.

    Moon,

    Seated on this witness of millennia past,
    The breath of the sky caresses my skin.
    Its delightful scent intoxicates my heart to the point of exaltation,
    And I surrender to this timeless moment.

    Bathed in the rays of the burning star, with its fiery gaze,
    I gaze upon my sweet lady, offering her my hand,
    She floods me with her presence, gentle and enveloping.

    With closed eyes, I savor every aroma she offers,
    Letting my spirit rise to join her in the heavens,
    Where souls entwine and dance.

    With a joyful heart,
    I celebrate this final act I will live with you,
    Eternally by my side, sweet lady.
    I am a happy man,
    For in this eternal embrace, I find my peace, my endless joy.

    David – Poésie

  • Quelques notes de poésie,
    Naissance du langage universel,
    Chantent à nos cœurs,
    Touchant les cordes invisibles de notre être.

    L’éphémère nous emporte vers des mondes improbables,
    Où tout devient possible,
    Où les rêves se métamorphosent en réalité.

    Few Notes

    A few notes of poetry,
    The birth of a universal language,
    Sing to our hearts,
    Striking the invisible strings of our being.

    The ephemeral carries us to improbable worlds,
    Where everything becomes possible,
    Where dreams transform into reality.

    David – Poésie

  • Je m’évade, vers des horizons incertains,
    Où l’humanité se reconnaît, où les cœurs s’embrassent.
    Plus besoin de mots à tracer, chacune de mes paroles se fond dans l’essence commune,
    Âmes fraternelles, liées par un fil invisible.

    Je veux aimer d’une passion dévorante,
    D’une ardeur intemporelle, brûlante,
    D’une passion indescriptible,
    Qui n’avait jamais trouvé naissance ici, dans ce monde visible.

    Dans cet ailleurs, les songes prennent vie,
    Là où la conscience résonne en une harmonie infinie.
    Plus de barrières, juste l’élan pur de l’amour,
    Écrit dans l’universel, sans détour ni fard.

    Beyond

    I escape, to uncertain horizons,
    Where humanity knows itself, where hearts unite.
    No more words to write, each of my utterances merges with the common essence,
    Fraternal souls, connected by an invisible thread.

    I wish to love with a devouring passion,
    With a timeless, blazing ardor,
    With an indescribable passion,
    One that had never emerged here, in this visible world.

    In that elsewhere, dreams come to life,
    Where consciousness resonates in infinite harmony.
    No more barriers, only the pure surge of love,
    Written in the universal, without deviation or disguise.

    David – Poésie

  • Mélancolies hantant les couloirs du passé,
    Spectres silencieux d’anciens souvenirs,
    Ils murmurent des regrets dans l’obscurité,
    S’infiltrant dans chaque recoin de ma mémoire.
    Ces ombres persistent, parfois douces, parfois amères,
    Gardiennes des instants révolus, des rêves envolés.

    Solitude rassurante au présent,
    Compagne fidèle des âmes contemplatives,
    Elle m’enveloppe dans son calme apaisant,
    Me permettant de trouver refuge dans le silence.
    C’est dans cette tranquillité que je m’éveille,
    Écoutant le souffle du moment,
    Et savourant la simplicité d’être.

    Amour, promesse d’un futur naissant,
    Comme un rayon de lumière perçant la brume,
    Il éclaire les chemins à venir,
    Portant en lui l’espoir d’une renaissance.
    C’est la promesse d’une union des cœurs,
    Un renouveau où chaque battement est un écho d’éternité.
    L’amour dessine les contours d’un avenir où les âmes se rejoignent,
    Où les blessures du passé trouvent leur guérison dans l’étreinte d’un nouveau jour.

    Ainsi, les mélancolies du passé s’effacent,
    La solitude du présent se fait douce,
    Et l’amour, tel un guide, nous conduit vers un futur empli de lumière et de vie.

    The Shadows of Time

    Melancholies haunting the corridors of the past,
    Silent specters of old memories,
    They whisper regrets in the darkness,
    Seeping into every corner of my mind.
    These shadows linger, sometimes gentle, sometimes bitter,
    Guardians of bygone moments, of dreams long gone.

    Reassuring solitude in the present,
    A faithful companion to contemplative souls,
    It envelops me in its calming embrace,
    Allowing me to find refuge in the silence.
    It is in this tranquility that I awaken,
    Listening to the breath of the moment,
    And savoring the simplicity of being.

    Love, promise of a nascent future,
    Like a beam of light piercing the fog,
    It illuminates the paths ahead,
    Carrying with it the hope of a rebirth.
    It is the promise of a union of hearts,
    A renewal where every beat is an echo of eternity.
    Love sketches the contours of a future where souls unite,
    Where the wounds of the past find healing in the embrace of a new day.

    Thus, the melancholies of the past fade,
    The solitude of the present softens,
    And love, like a guide, leads us toward a future filled with light and life.

    David – Poésie

  • Avec toi,
    Je laisse le temps s’embraser,
    Chaque seconde devient une étincelle dans l’infini,
    Donne un sens à chaque rêve inexploré,
    Éclairant des chemins que je n’osais emprunter.

    Je parcours, avec gravité, les instants ordinaires,
    Transformant le quotidien en une danse subtile,
    Où chaque geste, chaque regard,
    Se mue en une prière silencieuse.
    Je dialogue avec l’indicible, l’invisible mystère,
    Cherchant à percer les secrets cachés derrière le voile de la réalité.

    Ici, avec toi,
    Mes rêves s’envolent vers d’autres univers,
    Portés par les ailes des possibles,
    Flottant dans l’éther, où le temps perd son emprise,
    Où l’imagination façonne des mondes nouveaux,
    Là où nos âmes se rejoignent, libres et légères,
    À la croisée des destins, là où tout devient possible.

    The Embrace of Possibilities,

    With you,
    I let time catch fire,
    Each second becomes a spark in the infinite,
    Giving meaning to every unexplored dream,
    Illuminating paths I dared not tread before.

    I traverse, with gravity, the ordinary moments,
    Transforming the everyday into a subtle dance,
    Where each gesture, each glance,
    Becomes a silent prayer.
    I converse with the unspeakable, the invisible mystery,
    Seeking to unveil the secrets hidden behind the veil of reality.

    Here, with you,
    My dreams soar to other universes,
    Carried on the wings of possibilities,
    Floating in the ether, where time loses its hold,
    Where imagination shapes new worlds,
    There, where our souls meet, free and light,
    At the crossroads of destinies, where everything becomes possible.

    David – Poésie

  • Sur l’écran blanc, les images ternes du passé s’esquissent,
    Dernier spectateur d’un film trop longtemps joué,
    Je suis l’acteur égaré,
    Cherchant l’éclat d’un vrai succès, jamais atteint, toujours espéré.

    Quand le projecteur s’éteindra,
    Je ne serai plus là,
    À contempler le temps qui s’égare dans le labyrinthe de la mémoire.

    Je rejoindrai la rue, libéré,
    Sous les murmures et les parfums d’un présent retrouvé.
    Les images nuancées,
    Reflets fugaces d’instants éphémères,
    Conteront éternellement mon passé,
    Mais moi, je marcherai vers l’avenir,
    Loin des ombres projetées,
    Vivant chaque moment comme une promesse,
    Là où la lumière du jour remplace les illusions de la nuit.

    Spectator

    On the white screen, the dull images of the past are sketched,
    The last spectator of a film played for far too long,
    I am the lost actor,
    Seeking the true brilliance of success, never reached, always anticipated.

    When the projector dims,
    I will no longer be there,
    Watching time lose itself in the labyrinth of memory.

    I will step into the street, liberated,
    Under the whispers and scents of a rediscovered present.
    The nuanced images,
    Fleeting reflections of ephemeral moments,
    Will forever tell my past,
    But I will walk toward the future,
    Far from the projected shadows,
    Living each moment as a promise,
    Where the daylight replaces the illusions of the night.

    David – Poésie

  • La sensibilité caressant la beauté,
    Notre force dansante sur le fil des années.
    Poésie, porte sacrée,
    Voie royale ainsi dévoilée, éclatante de vérité.

    Les émotions tissent leur toile éthérée,
    Où le cœur s’exprime avec une douce clarté.
    Chaque vers, telle une note précieuse,
    Guide l’âme voyageuse, en quête d’une harmonie voluptueuse.

    La plume devient magie,
    Transformant nos pensées en édifice.
    Sur la page, les rêves prennent vie,
    Et la poésie résonne, faisant écho à l’infini.

    Portail ouvert sur l’inexploré,
    La voix des mots murmure en nous, résonnant en secret.
    Dans ce temple de vers et de rimes,
    La poésie nous enlace, douce étreinte, sublime.

    Elle est la gardienne de nos mystères,
    Le fil d’or qui relie les âmes à travers les âges,
    Elle dévoile l’invisible, l’indicible,
    Et nous guide, par sa lumière, vers des horizons insoupçonnés.

    Sensitivity

    Sensitivity caressing beauty,
    Our strength dancing on the thread of years.
    Poetry, sacred gate,
    Royal path revealed, shining with truth.

    Emotions weave their ethereal web,
    Where the heart expresses itself with gentle clarity.
    Each verse, like a precious note,
    Guides the wandering soul, in search of voluptuous harmony.

    The pen becomes magic,
    Transforming our thoughts into edifice.
    On the page, dreams come to life,
    And poetry echoes, resonating into infinity.

    An open portal to the unexplored,
    The voice of words whispers within us, resonating in secret.
    In this temple of verses and rhymes,
    Poetry embraces us, a sweet, sublime embrace.

    It is the guardian of our mysteries,
    The golden thread that connects souls across the ages,
    It unveils the invisible, the unspeakable,
    And guides us, by its light, to unimagined horizons.

    David – Poésie

  • Vous êtes mon plus grand bonheur, mon plus grand rêve, mon plus bel espoir.
    Vous êtes les êtres que j’ai vu naître.
    Du ventre de votre mère, vous m’avez fait connaitre la magie de la conception.
    La conjugaison d’un amour, de rêves, de grands espoirs et de discussions plongées dans l’infini, portant nos esprits vers les étoiles.
    C’est avec ma sensibilité mise à nu que je suis né trois fois de suite à travers vous.

    J’ai savouré chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour en vous attendant.
    Avec les yeux pleins d’innocence, nous nous sommes regardés dès les premières secondes de nos existences pour ne plus jamais nous oublier.
    Avec le plus profond et sincère des amours, le plus sensible, l’inépuisable,
    Mes bras vous ont portés et vous emmèneront jusqu’où ma force me le permettra.

    Avant vous, j’ai mené bien des combats.
    Je n’ai pas toujours gagné, mais ma plus grande victoire est de n’avoir jamais complètement perdu pour arriver jusqu’à vous.

    Depuis, vous avez grandi, les années ont passé.
    Le temps poursuit son œuvre….
    Vous êtes devenu “mes grandes filles” et pourtant, je ne vois que comme “mes bébés”, je ne revis qu’en boucle la magie de nos premières secondes et cela sera ainsi jusqu’à mon dernier souffle.
    L’innocence que j’ai vue en vous m’a éveillé sur celle enfouie en chacun de nous.
    Ne perdez jamais cela de votre esprit quand le monde sera dur avec vous.
    Nous croulons tous sous le poids de nos histoires, de nos échecs, de nos déceptions, mais aussi de nos victoires, de nos bonheurs, de nos passions, autant de sentiments passagers qui ne font que nous mentirent sur la réalité profonde de l’existence.

    Je vous vois grandir.
    Je vois vos corps changer.
    Je vous vois rentrer toujours un peu plus dans ce monde magnifique et pourtant si noir parfois.
    Noircis par nos âmes, si peu à l’écoute de la vie qui nous habite.
    Tout serait si simple si vous pouviez percevoir immédiatement cela en ne voyant plus les formes, en écoutant les âmes parler sans vous attacher à leurs jugements éphémères.
    Ne laissez jamais l’amour vous quitter, ici se trouve la seule leçon à retenir.

    Le monde sera forcément dur avec vous.
    Il sera dur avec celles que je ne vois que comme des âmes pures.
    Si le monde vous fait souffrir, retournez dans le ventre de votre mère et dans le cœur de votre père le temps d’un instant.
    Ressentez de nouveau ce silence magnifique qui envahit chacun de nous et auquel nous ne laissons que trop peu de place.

    Un jour, je disparaîtrai, mais nous ne serons jamais séparés.
    D’ailleurs, l’avons-nous été un jour ?
    Célébrez la vie, réjouissez-vous de l’instant, émerveillez-vous, rayonnez comme des soleils pour réchauffer les vies et vibrez nos cœurs à l’unisson.

    Toutes les trois, ne gardez que trois mots dans votre cœur : je vous aime.

    Childrens

    You are my greatest happiness, my greatest dream, my most beautiful hope.
    You are the beings I saw born.
    From your mother’s womb, you made me discover the magic of conception.
    The conjugation of love, dreams, great hopes, and discussions plunged into infinity, carrying our spirits towards the stars.
    It is with my sensitivity laid bare that I was born three times in a row through you.

    I savored every second, every minute, every hour, every day waiting for you.
    With eyes full of innocence, we looked at each other from the first seconds of our existence and never forgot each other again.
    With the deepest and sincerest love, the most sensitive, the inexhaustible,
    My arms carried you and will carry you as far as my strength allows me.

    Before you, I fought many battles.
    I didn’t always win, but my greatest victory is not to have completely lost to arrive at you.

    Since then, you have grown, the years have passed.
    Time continues its work….
    You have become « my big girls » and yet, I only see « my babies », I only relive the magic of our first seconds and it will be so until my last breath.
    The innocence I saw in you awakened me to the innocence buried in each of us.
    Never lose that from your mind when the world is hard on you.
    We all crumble under the weight of our stories, our failures, our disappointments, but also our victories, our happiness, our passions, so many fleeting feelings that only deceive us about the deep reality of existence.

    I see you growing up.
    I see your bodies changing.
    I see you entering more and more into this magnificent and sometimes dark world.
    Darkened by our souls, so little listening to the life that inhabits us.
    Everything would be so simple if you could immediately perceive this by no longer seeing forms, by listening to souls speaking without attaching yourself to their ephemeral judgments.
    Never let love leave you, here lies the only lesson to retain.

    The world will necessarily be hard on you.
    It will be hard on those I see only as pure souls.
    If the world makes you suffer, return to your mother’s womb and your father’s heart for an instant.
    Feel again that magnificent silence that invades each of us and to which we give too little space.

    One day, I will disappear, but we will never be separated.
    Besides, have we ever been separated?
    Celebrate life, rejoice in the moment, marvel, shine like suns to warm lives and vibrate our hearts in unison.

    All three of you, keep only three words in your heart: I love you.

    David – Poésie

  • Je reconnais ma sensibilité.
    Je peux aimer à en perdre la raison,
    La beauté me transperce, elle est à la fois ma force et ma faiblesse.

    Je peux pleurer en écoutant le piano de Chopin,
    Admirer éternellement la lumière dorée de Claude Lorrain,
    Abandonner mon cœur à la nef majestueuse de Notre-Dame,
    Et laisser mon esprit s’évader, assis au pied de ce chêne centenaire.

    Un simple nuage peut me faire parler durant des heures,
    Car l’âme de ce monde habite en moi, chargée de milliards d’années et de tout autant d’histoires.

    Pour avoir embrassé la création, le beau, l’infini,
    Je saurai mourir l’âme en paix,
    Car chaque instant vécu, chaque émotion ressentie,
    Aura été un hommage à la vie, une prière silencieuse à l’univers.

    Dans cette reconnaissance de ma sensibilité,
    Je trouve ma vérité, ma place dans ce grand tout,
    Où chaque détail, chaque nuance,
    Est une invitation à la contemplation,
    Une ode à l’existence.

    Appeasement

    I acknowledge my sensitivity.
    I can love to the point of madness,
    Beauty pierces me, it is both my strength and my weakness.

    I can weep while listening to Chopin’s piano,
    Gaze eternally at the golden light of Claude Lorrain,
    Surrender my heart to the majestic nave of Notre-Dame,
    And let my mind wander, sitting at the foot of this century-old oak.

    A single cloud can make me speak for hours,
    For the soul of this world dwells within me, laden with billions of years and just as many stories.

    Having embraced creation, beauty, the infinite,
    I will know how to die with my soul at peace,
    For every moment lived, every emotion felt,
    Will have been a tribute to life, a silent prayer to the universe.

    In this acknowledgment of my sensitivity,
    I find my truth, my place in this vast whole,
    Where every detail, every nuance,
    Is an invitation to contemplation,
    An ode to existence.

    David – Poésie


    Vous l’aurez certainement deviné, l’œuvre en illustration de ce poème est celle de Claude Lorrain, un de mes peintres préférés.

  • Si l’amour n’était qu’un instant volé,
    Je le prendrai, sans hésiter,
    Pour le vivre avec toi.
    Si, pour cela, le monde devait me blâmer
    alors, je me laisserais enfermer pour l’éternité,
    S’il me permettait de vivre cet instant volé.

    Pour toujours, nous serions ensemble dans ce moment,
    Suspendu dans le temps,
    Qui n’aurait duré qu’un instant.
    Au son de ta voix, je te laisserai guider mes pas
    Dans l’obscurité du monde qui ne sait que nous envier pour ce bonheur
    Qui, Liant nos cœurs,
    Nous fait vibrer pour mieux nous transcender.

    Laisse moi,
    Mon amour,
    Lire dans tes yeux ce que jamais un homme n’a su lire.

    Laisse moi parcourir chacun de tes rêves,
    Les modeler en un monde dans lequel nous vivrons,
    Pour toujours,
    Ensemble entrelacé.

    Ma vie ne serait rien sans toi,
    Mes joies seraient mes peines et mes peines seraient ma vie.

    Garde moi près de toi et éternellement marchons ensemble,
    Uni,
    Sur la route de notre amour volé.

    Love

    If love were only a stolen moment,
    I would take it, without hesitation,
    To live it with you.
    If, for that, the world were to blame me,
    then I would let myself be imprisoned for eternity,
    If it allowed me to live that stolen moment.

    Forever, we would be together in that moment,
    Suspended in time,
    Which would have lasted only an instant.
    At the sound of your voice, I would let you guide my steps
    In the darkness of a world that only knows how to envy us for that happiness
    Which, linking our hearts,
    Makes us vibrate to transcend ourselves better.

    Let me,
    My love,
    Read in your eyes what no man has ever known how to read.

    Let me explore each of your dreams,
    Shape them into a world where we will live,
    Forever,
    Entwined together.

    My life would be nothing without you,
    My joys would be my pains and my pains would be my life.

    Keep me close to you and let us walk together eternally,
    United,
    On the path of our stolen love.

    David – Poésie

    Le tableau, en illustration du poème, a été réalisé par l’artiste Annie Boisadan
    Son Instagram : @AnnieBoisadan

  • La méditation ne se lit pas,
    Elle ne s’apprend pas, mais t’invite à te reconnecter à toi-même.
    Elle effacera de ta vie les faux pas,
    En te concentrant sur l’instant présent, elle te guidera partout, sans faillir.

    Maintenant, retourne chez toi,
    Là où ton âme t’attend,
    Les bras grands ouverts,
    Ne te cache plus pour laisser éclater ta joie.

    L’univers compose sa plus belle mélodie,
    Ici, juste pour toi.
    Harmonise ton cœur,
    Pour que jamais plus,
    Il ne s’éloigne de toi.

    Meditation

    Meditation is not something you read,
    It is not something you learn, but it invites you to reconnect with yourself.
    It will erase the missteps from your life,
    By focusing on the present moment, it will guide you everywhere, unfailingly.

    Now, return to your true home,
    Where your soul awaits you,
    With arms wide open,
    Do not hide anymore—let your joy burst forth.

    The universe composes its most beautiful melody,
    Here, just for you.
    Harmonize your heart,
    So that never again,
    Will it stray far from you.

    David – Poésie

  • Nous ne connaitrons plus aucun hiver.
    Nos esprits ont tellement habité le désert
    Que le soleil nous a exaucés
    Et de sa chaleur a fait chanter,
    Pour l’éternité,
    Les oiseaux amoureux.

    Winter

    We will know no more winters.
    Our spirits have inhabited the desert for so long
    That the sun has granted our wishes
    And with its warmth has made sing,
    For eternity,
    The loving birds.

    David – Poésie

  • Cœur triste,
    Ne perçois les autres que derrière un rideau de pluie,
    Laissant la solitude devenir sa meilleure amie.
    L’orage gronde, une mer d’émotions déferle sur le sable.

    Cœur triste,
    Préserve la pureté, Calme et serein,
    Respire les bonheurs faisant ton chemin.
    Ils sont tiens.
    Où seras-tu demain ?
    Ici réside la magie du destin.

    Cœur triste,
    Si tu fermes les yeux,
    Les pierres ne sauraient entraver ton pas gracieux.
    Inspire, expire,
    Le souffle te comble, te nourrit à l’infini,
    Le silence, lentement, t’entoure.
    Quand tu le ressentiras,
    Il te réconfortera,
    Puis jamais ne disparaitra.

    Mon cœur,
    Cet amour est à toi,
    Il est ta nature, ta voie.
    Celle que l’univers accorde harmonieusement,
    Sculptant la beauté de ton existence, éternellement.

    Heart

    Sad heart,
    You only perceive others through a veil of rain,
    Letting loneliness become your best friend.
    The storm rages, a sea of emotions crashes on the sand.

    Sad heart,
    Preserve purity, Calm and serene,
    Breathe in the happiness that makes your way.
    They are yours.
    Where will you be tomorrow?
    Here lies the magic of destiny.

    Sad heart,
    If you close your eyes,
    The stones cannot hinder your gracious step.
    Inhale, exhale,
    The breath fills you, nourishes you infinitely,
    The silence slowly surrounds you.
    When you feel it,
    It will comfort you,
    And never disappear.

    My heart,
    This love is yours,
    It is your nature, your way.
    The one that the universe harmoniously grants,
    Sculpting the beauty of your existence, eternally.

    David – Poésie

  • Ce rêveur,
    Compagnon des étoiles,
    Ce funambule de la vie…
    J’aurais tant aimé vivre l’époque du poète écrivain, du conteur, de la norme.

    Être poète,
    C’est accepter d’être rapporteur des choses de l’existence,
    De la nature et de l’au-delà.

    C’est rendre la vue à celui qui ne voit pas,
    Pour tous ceux qui ne regardent pas toujours au bon endroit
    Mais souhaite, le cœur sincère,
    simplement vivre la sensibilité d’un être, très humain.

    Poet

    This dreamer,
    Companion of the stars,
    This tightrope walker of life…
    I would have loved to live in the era of the poet-writer, the storyteller, the norm.

    To be a poet,
    Is to accept being a reporter of the things of existence,
    Of nature and the beyond.

    It’s to give sight to those who don’t see,
    For all those who don’t always look in the right direction
    But wish, with a sincere heart,
    simply to live the sensitivity of a being, very human.

    David – Poésie

    Illustration du poème « Le Voyageur contemplant une mer de nuages », 1818, de Caspar David Friedrich

  • Parmi vous,
    Souffrant silencieusement,
    La douleur se répandait en mon âme.

    La passion me promettait
    Qu’elle me tiendrait loin des larmes,
    Riant de chaque instant,
    Jouissant des corps (décor),
    Tirant le nectar égoïste.

    Passions débordantes,
    dirigeant ma vie,
    Plaisir de l’esprit,
    Je n’avais rien compris.

    De la coupe du nectar Divin,
    Mon cœur l’a enfin saisi.

    Passion

    Among you,
    Suffering silently,
    Pain spread through my soul.

    Passion promised me
    That it would keep me far from tears,
    Laughing at every moment,
    Enjoying bodies,
    Drinking the selfish nectar.

    Overflowing passions,
    Directing my life,
    Pleasure of the spirit,
    I had understood nothing.

    From the cup of Divine Nectar,
    My heart has finally grasped it.

    David – Poésie

    Illustration du poème par Aleksander Grodzicki

  • Assis sur ce rocher millénaire,
    Les pieds dans l’eau,
    Portant toute attention à cette cascade, qui,
    A chaque seconde, épouse la roche.

    Étreinte sans âge,
    Lui faisant porter ses marques profondes,
    Des milliers de bulles, de leur union,
    Prennent naissance sous mon regard empli de compassion.

    En un instant, elles disparaissent,
    Redeviennent, eau (haut)…
    La création se manifeste.
    Alors, joignant mes mains,
    Je remercie d’être conscience.

    Le flot de la vie se déverse,
    me laissant aussi ses marques.
    A la différence, que,
    Mon pas de côté me fera goûter à la chaleur d’un soleil,
    Brulant.

    « Ma vie, aussi éphémère que cette bulle… »
    Je souris à cette pensée que, je rejoindrai bientôt,
    l’océan infini.

    Bubble

    Sitting on this millennial rock,
    My feet in the water,
    Giving all my attention to this waterfall, which,
    Every second, marries the rock.

    Ageless embrace,
    Leaving its deep marks on it,
    Thousands of bubbles, born from their union,
    Take birth under my compassionate gaze.

    In an instant, they disappear,
    Become water again…
    Creation manifests itself.
    Then, joining my hands,
    I thank you for being conscious.

    The flow of life pours out,
    Leaving its marks on me as well.
    But, unlike the bubbles,
    My sidestep will let me savor the warmth of a burning sun.

    « My life, as ephemeral as this bubble… »
    I smile at the thought that I will soon join,
    The infinite ocean.

    David – Poésie

    Le tableau, en illustration du poème, a été réalisé par l’artiste Annie Boisadan
    Son Instagram : @AnnieBoisadan


    Puissiez-vous connaitre cette connexion profonde.
    Cet espace de calme et de réflexion.

    Ce poème m’évoque mon expérience d’étreinte intemporelle connue entre l’eau et la roche, symbole de la continuité de la vie et le passage du temps.
    L’éphémère et la transformation sont présentes, cyclicité de la vie.

    Ma gratitude envers l’existence se manifeste dans la reconnaissance exprimée envers la création.
    Je fus observateur, reconnaissant, célébrant le flux constant de la vie et me connectant à quelque chose de plus vaste que moi-même.

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Goutant aux jours heureux,
    Partageant le bonheur,
    Les astres s’organisaient autour de ma lumière,
    Se baignant dans mes rayons chaleureux.

    Un jour, comme tant d’autres,
    Chacun profitait de la chaleur de l’été,
    Elle m’a rejoint.

    Ce matin-là,
    le soleil et la lune se sont réunis
    Lui faisant découvrir le monde.

    Son sourire avait cet éclat des beaux jours,
    Ses yeux brillaient des étoiles qu’elle venait de quitter.

    Elle et moi,
    Nous n’étions pas là pour changer le monde
    Mais le vivre ensemble, simplement.

    Suspendus dans le temps,
    Le ciel s’est obscurci…
    Les tornades déchainées,
    En un vent violent ont soufflé sur nos corps fébriles.

    Droit, face au vent,
    Nous avons crié,
    Main dans la main,
    Très peu plié,
    Mais crié et encore crié…

    Le vent s’est enfin calmé,
    Nous nous sommes regardés et avons souri d’être toujours en-vie.

    Depuis, les torrents nous semble être des rivières.
    Nos visages,
    Sculptés des empreintes de l’eau,
    Sont des livres ouverts pour nos enfants.

    Sister

    Savoring happy days,
    Sharing happiness,
    The stars organized themselves around my light,
    Bathing in my warm rays.

    One day, like many others,
    Each one was enjoying the warmth of summer,
    She joined me.

    That morning,
    The sun and moon reunited,
    Letting her discover the world.

    Her smile had the sparkle of beautiful days,
    Her eyes shone with the stars she had just left.

    She and I,
    We weren’t there to change the world,
    But to live it together, simply.

    Suspended in time,
    The sky darkened…
    The unleashed tornadoes,
    In a violent wind blew on our feverish bodies.

    Straight, facing the wind,
    We cried out,
    Hand in hand,
    Barely bent,
    But cried out and cried out again…

    The wind finally calmed down,
    We looked at each other and smiled to still be alive.

    Since then, the torrents seem like rivers to us.
    Our faces,
    Sculpted with the imprints of water,
    Open books for our children.

    David – Poésie

    J’ai écrit ce poème à l’occasion du quarantième anniversaire de ma petite sœur, Aurélie.
    Son âme et la mienne, ont tellement voyagé pour arriver ici.
    Elle est aussi importante pour moi que l’eau dans le sillon qui nous permet de les nommer « rivière ».

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Dans l’athanor de l’âme en émoi,
    Les larmes d’azur coulent en silence,
    Initiant l’œuvre au feu intérieur,
    Cherchant l’éveil, la transcendance.

    La passion maitrisée, feu sacré, guide mon esprit,
    Ciselant le néant.

    L’émotion, onde tellurique,
    Encre et se déploie,
    Tel un astre de lumière,
    Illuminant les ombres de ma voie.

    En alchimiste en quête de sens,
    Je dévoile l’énigme, fait surgir l’essence.

    Sacred Fire

    In the athanor of the soul in turmoil,
    The tears of azure flow in silence,
    Initiating the work with inner fire,
    Seeking awakening, transcendence.

    The mastered passion, sacred fire, guides my spirit,
    Chiseling the void.

    The emotion, a telluric wave,
    Inks and unfolds,
    Like a star of light,
    Illuminating the shadows of my path.

    As an alchemist in search of meaning,
    I unveil the enigma, bring forth the essence.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Longtemps encore, que ta face me reste cachée.
    Que jamais je ne te retienne à mes côtés, détachée.
    Alors, tout désir aura quitté cette âme
    Et ton élan ou ta flamme
    Me seront aussi secrets que les arcanes restant à dévoiler.

    Instant éphémère,
    Sans ton essence reste l’énigme.
    Le mystère,
    Me poussant à te révéler,
    Le verbe du cœur à percer.

    Seule mon âme pouvant tisser,
    Des rêves de ta lumière en ton absence,
    tourmentée, assoiffée.
    Ton nom à mes lèvres, à peine murmuré.

    Desir

    Long still, may your face remain hidden from me.
    May I never hold you back by my side, detached.
    Then, all desire will have left this soul
    And your momentum or your flame
    Will be as secret to me as the remaining arcana to be unveiled.

    Ephemeral instant,
    Without your essence, the enigma remains.
    The mystery,
    Pushing me to reveal you,
    The verb of the heart to pierce.

    Only my soul can weave,
    Dreams of your light in your absence,
    Tormented, thirsty.
    Your name on my lips, barely murmured.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Introspection.
    Par de multiples voyages,
    Mes pensées éparpillées,
    Ont arpenté le monde à la recherche de La vérité .

    Écriture.
    Alors que pluie et soleil se contemplaient en couleurs,
    Le flux des mots a jailli en un océan de chaleur,
    je me suis abandonné.

    Émerveillement.
    J’ai observé le roulement des vagues,
    Écouté le chant de l’eau.
    La nature a fixé, à jamais en moi,
    Son plus beau tableau.

    Wonder

    Introspection.
    Through multiple journeys,
    My scattered thoughts,
    Have traversed the world in search of The Truth.

    Writing.
    As rain and sun contemplated each other in colors,
    The flow of words burst forth in an ocean of warmth,
    I surrendered.

    Wonder.
    I observed the rolling of the waves,
    Listened to the song of the water.
    Nature has forever fixed in me,
    Its most beautiful canvas.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • De ta présence naît ce lien mystérieux.
    Haut « et » bas, pour refrain vertueux,
    Dieu « et » homme, fusion alchimique,
    Chantent l’hymne hermétique.

    Sagesse « et » secret, en une danse divine,
    Éclairent ce « et » qui illumine.
    Vivant dans les âmes, foi « et » doute s’embrasent,
    Naissance « et » mort, leurs mystères se dévoilent.

    Tes contours, ô frère,
    Face à ce miroir,
    Le reflet de l’union « et » du chaos s’éteindra.

    Dans un monde sans « Nous »,
    Les colonnes du temple, séparées,
    Ne pourraient soutenir l’esprit fragmenté.

    Que toi et moi, en éternité,
    Puissions rêver,
    D’un univers où le « et » continue de vibrer.

    And

    From your presence is born this mysterious bond.
    High « and » low, for a virtuous refrain,
    God « and » man, alchemical fusion,
    Sing the hermetic hymn.

    Wisdom « and » secret, in a divine dance,
    Illuminate this « and » that enlightens.
    Living in souls, faith « and » doubt are set ablaze,
    Birth « and » death, their mysteries are revealed.

    Your contours, oh brother,
    Before this mirror,
    The reflection of union « and » chaos will fade.

    In a world without « Us »,
    The columns of the temple, separated,
    Could not support the fragmented spirit.

    May you and I, in eternity,
    Be able to dream,
    Of a universe where the « and » continues to vibrate.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • J’ai distillé les peines et tes larmes,
    Transmuté l’éclat des rires et de nos joies,
    Nous avons gouté l’absinthe à la coupe de la sagesse,
    Enivrant nos esprits des mystères de nos jours et de nos nuits.

    L’amitié véritable, ne serait-ce pas cela ?

    Friendship

    I have distilled the pains and your tears,
    Transmuted the sparkle of laughter and our joys,
    We have savored absinthe from the cup of wisdom,
    Intoxifying our spirits with the mysteries of our days and nights.

    Is true friendship not this?

    David – Poésie

    Le tableau, en illustration du poème, a été réalisé par l’artiste Annie Boisadan
    Son Instagram : @AnnieBoisadan

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Présidant sur des plaines éthérées,
    Où l’âme se perd dans les ténèbres,
    La lumière intérieure s’éveille,
    Contemplant les symboles,
    Ne connaissant ni temps ni espace,
    L’esprit s’élevant dans cet univers de lumière.

    Le calme de l’instant fut bousculé par de puissantes révélations.
    Les plaines sombres
    frémissants à l’unisson,
    Le silence explosa,
    Ouvrant une nouvelle conscience.
    Le monde connu son premier éveil…

    Chaque seconde de nos vies en contient les parfums.
    Parfums du jour « UN ».

    One

    Presiding over ethereal plains,
    Where the soul gets lost in the darkness,
    The inner light awakens,
    Contemplating the symbols,
    Knowing neither time nor space,
    The spirit rises in this universe of light.

    The calm of the moment was shaken by powerful revelations.
    The dark plains quivered,
    In unison, the silence exploded,
    Opening a new consciousness.
    The world knew its first awakening…

    Each second of our lives contains their fragrances.
    Fragrances of the day « ONE ».

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

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