Voie Poétique

𝐿𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑜𝑒́𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 …

  • FR

    Ville au reflet d’esprits,
    Empilée, comprimée, quelques animations de-ci de-là.
    Une lumière perçant les champs de béton
    D’une architecture parfois majestueuse, parfois rude et précaire.

    La ville se monte à grande vitesse,
    Dans un chaos ne réclamant qu’à faire naître l’ordre invisible,
    L’asphalte déroulant sa course folle,
    Tapissant la terre pour montrer le chemin.

    Tournant de gauche puis de droite,
    Pour finalement se perdre dans les méandres
    De ce labyrinthe de fer et de pierres.

    La nature n’y est qu’ornement,
    Tenant le second rôle
    Caché par ce que certains nommeront le génie humain.
    Pourtant respiration des hommes,
    Elle n’est plus que loisir et passe-temps.

    Des rayons chaleureux associés aux ténèbres opaques
    Se posent sur l’esprit précédemment tumultueux.
    Les formes hideuses disparaissent, se fondent
    Pour disparaître sous les assauts de la lune Tubal-Caïnne,

    Une forme d’harmonie,
    Un chant d’outre-monde,
    Inonde la ville des esprits endormis.

    EN

    City reflecting spirits,
    Stacked, compressed, with scattered animations here and there.
    A light piercing through fields of concrete
    Of architecture sometimes majestic, sometimes crude and precarious.

    The city rises at breakneck speed,
    In chaos that seeks only to birth invisible order,
    Asphalt unfurling its mad race,
    Carpeting the earth to show the way.

    Turning left then right,
    Only to lose itself in the meanders
    Of this labyrinth of iron and stone.

    Nature is but ornament here,
    Plays only the second role
    Hidden by what some will call human genius.
    Yet the very breath of men,
    It becomes mere leisure and pastime.

    Warm rays mingled with opaque shadows
    Settle upon the previously tumultuous spirit.
    Hideous forms vanish, dissolve
    To disappear beneath the gentle assaults of the guardian moon,

    A form of harmony,
    A song from beyond worlds,
    Floods the city of sleeping spirits.

    David – Poésie

     

  • FR
    Dans ce regard profond,
    Doux et puissant,
    Se câche une âme éternelle.

    Un visage buriné par le soleil de sa terre,
    une barbe et des cheveux de pierre,
    Ses mains sculptant des briques d’adobe pour ériger l’édifice de son oeuvre…

    Par ses mots, encrés dans l’énigmatique d’un sauvage mystérieux,
    Maitre du sol et des cieux qu’il foule d’un pied ferme,
    Contemplation et admiration emplissent sa bouche et font voyager nos cœurs.

    Animé par la passion et la tendresse qu’il porte,
    Aux choses et aux gens,
    À leurs paysages et à son peuple.

    Un amour si brulant pour un sol sous un ciel de feu,
    Il chanta la démocratie,
    L’égalité des hommes
    Et les feuilles d’herbe d’une nation entière.

    Pour toi le poète passionné,
    Au cœur débordant,
    Je déverse ces quelques mots d’amour brulant.

     

    EN
    In that gaze profound,
    Soft and potent,
    Hides an eternal soul.

    A face carved by the sun of his land,
    A beard and hair of stone,
    His hands shaping adobe bricks to raise the edifice of his work…

    Through his words, inked in the enigma of a mysterious savage,
    Master of his land, trodden with a steadfast foot,
    Contemplation and admiration fill his mouth and set his heart to wander.

    Animated by the passion and tenderness he bears,
    For things and for people,
    For his land and his folk.

    A love so ardent for a soil beneath a fiery sky,
    He sang of democracy,
    The equality of men,
    And the leaves of grass of an entire nation.

    For you, the impassioned poet,
    With a heart overflowing,
    I pour these few words of burning love.

     

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est a écouter ici :

  • FR

    Pierre d’ébène sous un firmament voilé,
    Gardienne des cendres où la titanide a pleuré,
    Tu caches en ton sein l’écho jupitérien,
    Un feu mystérieux, souffle céleste, ancien.

    Saturne, père grave aux anneaux métalliques,
    Dévorant le temps dans son silence tragique,
    Tu scelles le destin de ta main souveraine,
    Sous ton manteau d’onyx, astre de nuit sereine.

    Hermès chante encore ton mystère primordial,
    Matière originelle du chaos initial,
    Noire comme la nuit des dieux silencieux,
    Tu es le sceau sacré, reflet pur des hauts cieux.

    Dans ton essence figée, les âmes se consument,
    Jupiter t’exalte quand Rhéa te présume,
    Et Saturne, jaloux, dans l’ombre te réclame,
    Abadir, symbole où mille mondes s’enfl-âme.

     

    EN

    Ebony stone beneath a veiled firmament,
    Guardian of ashes where the Titaness lament,
    You hold in your core a Jovian refrain,
    A mystic fire, celestial breath, ancient and sane.

    Saturn, stern father with rings of steel,
    Devouring time in a silence surreal,
    You seal fate with a sovereign hand,
    Beneath your onyx cloak, a star of night’s calm land.

    Hermes still chants your primal mystery’s lore,
    Primeval matter from chaos of yore,
    Black as the night when gods fell mute,
    You are the sacred seal, reflecting heavens absolute.

    In your frozen essence, souls do blaze,
    Jupiter exalts you as Rhea softly prays,
    And Saturn, envious, in shadows lays claim,
    Abadir, symbol where a thousand worlds inflame.

    David – Poésie

  • FR
    Le jour se lève en silence,
    Repousse la nuit de son souffle léger,
    Et drape mon horizon d’espérance,
    De sa lumière à mes yeux juste née.

    L’ombre s’efface en un instant suspendue,
    Le noir se mue en un bleu vibrant,
    Électrique, profond, presque perdu,
    Murmure du ciel au cœur du temps.

    Les nuages, figés dans leur danse,
    Voilent les étoiles guettées,
    Compagnes d’une nuit resté sans défense,
    Où mes rêves se sont à tout jamais éloignés.

    Au loin, les lueurs de la ville s’éteignent,
    Comme des chaînes qui se défont,
    Libérant mon âme, douce et souveraine,
    De ses pensées où l’écho résonne.

    Et je m’avance, libre, l’âme en paix,
    Vers l’aube qui chante harmonieusement et m’éveil,
    Baigné de clarté, éclat discret,
    Récoltant mon pain sous l’or des merveilles.

    EN
    The day awakens in silence,
    Brushing night aside with a tender breath,
    And cloaks my horizon in hope’s expanse,
    With a light just born from its death.

    The shadow fades, a moment held in flight,
    The dark transforms to a vibrant blue,
    Electric, deep, near lost from sight,
    A whisper of sky in time’s quiet hue.

    The clouds, still in their solemn dance,
    Veil the stars I watched through the night,
    Companions of a defenseless trance,
    Where my dreams drifted far from light.

    In the distance, the city’s glows expire,
    Like chains unbinding, falling away,
    Freeing my soul, gentle and entire,
    From thoughts where echoes hold sway.

    And I step forth, free, my spirit at rest,
    Toward the dawn that sings and calls me near,
    Bathed in clarity, a soft gleam’s caress,
    To gather my bread ‘neath gold’s wondrous veneer.

    David – Poésie

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  • FR
    Je suis un être qui déborde,
    Une coupe bien pleine,
    Ce liquide de vie se déverse généreusement,
    S’offrant à l’infini.

    Ma joie coule sur un monde indifférent,
    Alors, je m’offre à toi,
    Pleinement et entièrement,
    Sans limite et sans temps.

    À toi qui n’as de regard que pour moi,
    Je te nourris de mes pensées et de mes mots,
    De cet infini que je te donne sans compter.

    EN
    I am a being overflowing,
    A cup filled to the brim,
    This liquid of life pours out generously,
    Offering itself endlessly.

    My joy flows over an indifferent world,
    So I give myself to you,
    Fully and entirely,
    Without limit or time.

    To you, whose eyes see only me,
    I nourish you with my thoughts and my words,
    With this infinity I give without counting.

    David – Poésie

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L‘être numerique

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