FR
Le jour se lève en silence,
Repousse la nuit de son souffle léger,
Et drape mon horizon d’espérance,
De sa lumière à mes yeux juste née.
L’ombre s’efface en un instant suspendue,
Le noir se mue en un bleu vibrant,
Électrique, profond, presque perdu,
Murmure du ciel au cœur du temps.
Les nuages, figés dans leur danse,
Voilent les étoiles guettées,
Compagnes d’une nuit resté sans défense,
Où mes rêves se sont à tout jamais éloignés.
Au loin, les lueurs de la ville s’éteignent,
Comme des chaînes qui se défont,
Libérant mon âme, douce et souveraine,
De ses pensées où l’écho résonne.
Et je m’avance, libre, l’âme en paix,
Vers l’aube qui chante harmonieusement et m’éveil,
Baigné de clarté, éclat discret,
Récoltant mon pain sous l’or des merveilles.
EN
The day awakens in silence,
Brushing night aside with a tender breath,
And cloaks my horizon in hope’s expanse,
With a light just born from its death.
The shadow fades, a moment held in flight,
The dark transforms to a vibrant blue,
Electric, deep, near lost from sight,
A whisper of sky in time’s quiet hue.
The clouds, still in their solemn dance,
Veil the stars I watched through the night,
Companions of a defenseless trance,
Where my dreams drifted far from light.
In the distance, the city’s glows expire,
Like chains unbinding, falling away,
Freeing my soul, gentle and entire,
From thoughts where echoes hold sway.
And I step forth, free, my spirit at rest,
Toward the dawn that sings and calls me near,
Bathed in clarity, a soft gleam’s caress,
To gather my bread ‘neath gold’s wondrous veneer.
David – Poésie