• FR

    Son sourire éclaire l’horizon d’un soleil naissant,
    Une lueur timide qui fend les nues d’un éclat tremblant.
    Ses yeux sont deux lacs à l’eau pure, azur sans limite,
    Miroirs des cieux où l’âme s’égare, pourtant interdite.

    Elle apparaît, fragile vision dans la lumière diffuse,
    Et le sablier du temps suspend ses grains, me refuse.
    L’admiration déborde, comme un torrent secret,
    Roulant ses eaux dans l’ombre d’un vallon discret.

    Ses cheveux mêlent l’or des blés mûrs, la terre brune et le givre pur,
    Ils s’épanouissent comme des branches qu’un vent subtil murmure.
    Couronne tissée d’humus et d’éclats d’étoiles,
    Majesté forestière qu’aucune vanité ne dévoile.

    Les mots s’effacent, seuls résonnent les bois et les rivières,
    Nos silences deviennent l’écho d’un monde primitif et sincère.
    Un chant d’oiseaux au crépuscule, un souffle d’éden,
    Où chaque feuille parle d’un temps hors des existences humaines.

    Elle porte en elle la lumière du soleil couchant,
    Que l’ombre jalouse d’un feu incandescent.
    Son âme est une mer profonde, une vague en quête,
    De récifs invisibles, de passions secrètes.

    Mais un voile de brume s’interpose, tenace,
    Elle est là-bas, écrivant son destin dans l’éclat de l’espace.
    Sous les étoiles, elle marche, libre et fière,
    Et je contemple ce tableau, captif de cette lumière.

    Je n’écris pas pour troubler la source cristalline,
    Mais pour déposer mes mots en une rosée divine,
    Offrir un trésor discret, un murmure de vent,
    Un souffle effleurant sa joue, doux et transparent.

    À cette terre céleste, je confie mon désir,
    Que dans mes nuits, elle soit l’étoile à saisir.
    Un feu tendre, un brasier sage, une flamme éternelle,
    Illuminant mes ombres d’une lumière immortelle.

    Et si mes mots parviennent jusqu’à son cœur,
    Qu’elle sache qu’ils ne veulent éveiller nulle douleur.
    Ils sont la pluie d’un orage fugace, une ondée de vie,
    Un reflet des splendeurs qu’en elle mon âme s’épanouit.

    EN

    Her smile lights the horizon like a rising sun,
    A timid glow piercing the clouds with trembling brilliance.
    Her eyes are two lakes of pure, boundless azure,
    Mirrors of the heavens where the soul wanders, yet is forbidden.

    She appears, a fragile vision in diffused light,
    And the hourglass of time halts its grains, denying me.
    Admiration overflows, like a secret torrent,
    Rolling its waters through the shadows of a secluded valley.

    Her hair weaves the gold of ripe wheat, the rich earth, and pure frost,
    Unfolding like branches murmured to by a subtle breeze.
    A crown of humus and stardust intertwined,
    A forest majesty untouched by vanity’s reveal.

    Words fade away; only the woods and rivers resonate,
    Our silences become the echo of a primitive and sincere world.
    A bird’s song at dusk, a breath of Eden,
    Where every leaf whispers of a time beyond human existence.

    She carries within her the light of the setting sun,
    Jealously shadowed by an incandescent flame.
    Her soul is a deep sea, a wave in search,
    Of unseen reefs, of secret passions.

    Yet a veil of mist interposes, stubborn and tenacious,
    She lingers afar, writing her destiny in the expanse of space.
    Beneath the stars, she walks, free and proud,
    And I behold this tableau, captive to her light.

    I do not write to disturb the crystalline source,
    But to lay down my words as divine dew,
    To offer a discreet treasure, a whisper of the wind,
    A breath grazing her cheek, soft and transparent.

    To this celestial earth, I entrust my desire,
    That in my nights, she may be the star to reach for.
    A tender fire, a wise blaze, an eternal flame,
    Illuminating my shadows with immortal light.

    And if my words should find their way to her heart,
    May she know they seek to awaken no pain.
    They are the rain of a fleeting storm, a shower of life,
    A reflection of the splendors that make my soul bloom in her.

    David – Poésie
    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici :
  • FR

    Tout glisse, me fait peur,
    S’enfonce tant que je pense,
    Et d’un roulement, lisse mon cœur.
    Mes humeurs, sans autre importance
    Que celle de cette noirceur, ma demeure.

    Pourtant, je combats cette démence
    À chaque instant, avec effroi,
    Sans savoir où cela réellement me mènera.
    Alors, je garde éternellement en moi
    L’étincelle éclairante de la foi,
    Qui, de sa chaleur, maintes fois me guida.

    Le prisme des illusions,
    M’éclairant vainement de leurs lumières blafardes,
    Nourrit encore, pourtant, chacune de mes décisions.
    En pauvre diable, c’est bien d’elles dont je parle
    Depuis tant d’années, plantée dans mon esprit, cette écharde.

    EN

    Everything slips away, fills me with fear,
    Sinks deeper as my thoughts take hold,
    And with a turning motion, smooths my heart.
    My moods, of no importance
    Save for the darkness that is my home.

    Yet I fight this madness
    At every moment, with dread,
    Not knowing where it will truly lead me.
    And so, I keep forever within me
    The illuminating spark of faith,
    Which, with its warmth, has guided me time and again.

    The prism of illusions,
    Futilely lighting me with their pale glows,
    Still feeds, nonetheless, each of my decisions.
    A poor devil, it is of them I speak,
    For so many years, this thorn planted in my mind.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici :

  • FR

    Ce monde ne fut point conçu pour nous,
    Nous, amants des vers, chantres d’idéaux trop doux.
    L’invisible beauté, nous la louons en silence,
    Marions les symboles en une secrète danse.

    Respirons, courons, aimons en vrais mortels,
    Mais unique, dans un rêve éternel.

    Nous inhalons l’éther, non pour survivre,
    Mais pour trouver la force de chasser les vents, les offrir, libres.
    Notre amour est intense, jusqu’au dernier souffle,
    À jamais fidèle, même quand la vie s’essouffle.

    Les passions nous sont étrangères,
    Feux des cœurs éphémères,
    Nous demeurons, au-delà des contraires.

    EN

    This world was not designed for us,
    We, lovers of verse, dreamers of ideals too soft.
    Invisible beauty, we praise it in silence,
    Uniting symbols in a secret dance.

    We breathe, we run, we love as true mortals,
    Yet uniquely, within an eternal dream.

    We inhale the ether, not merely to survive,
    But to find the strength to chase the winds, to set them free.
    Our love is intense, until the last breath,
    Ever faithful, even as life fades.

    Passions are foreign to us,
    Fires of ephemeral hearts,
    We remain, beyond opposites entwined.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici :

  • FR
    J’avais peur de t’aimer,
    Tellement peur de ne plus avoir les faveurs de tes yeux, offertes au temps meurtrier.
    J’avais peur que nos mots se ternissent,
    Que la saveur de nos moments aient le goût d’un fruit devenu trop mûr et triste.

    Je voulais te garder,
    Mais au fond,
    Je savais que tu ne pouvais être cette moitié de moi…

    Entière, tu aimes courir après le vent,
    Laisser ton parfum sur des oreillers de coton et de plumes de lits que tu ne connais pas.
    Offrir au vent la légèreté de tes cheveux sans penser aux lendemains,
    Te perdre sur une boule bleue que tu imagine sans fin.

    Quand tes yeux se fermeront et que le temps sera devenu ta dernière demeure,
    Ne crie pas mon nom dans les méandres de l’univers,
    Je serais déjà là, t’attendant depuis l’éternité d’un cœur amant et sincère.

    Alors les vents contraires,
    Les parfums entêtants,
    Les champs de fleurs sauvages,
    Les majestueuses mers et montagnes que tu admirais tant,
    Les matins âpres et la gravité qui t’appelle à elle, sans cesse,
    ne seront devenu que des vieux fruits trop murs sur lesquels nous regarderons pousser l’arbre de notre destiné.

    EN
    I was afraid to love you,
    So afraid that your gaze, once kind, might drift away with time’s merciless touch.
    I was afraid our words would dull,
    That the taste of our moments would linger like fruit grown too ripe, too sad.

    I wanted to keep you,
    But deep down,
    I knew you could never be that other half of me…

    Whole, you love to chase the wind,
    To leave your scent on pillows of cotton and feathers in beds unknown.
    To offer the breeze the lightness of your hair, carefree of tomorrows,
    To lose yourself on a blue sphere you imagine boundless.

    When your eyes finally close and time becomes your last dwelling,
    Do not call my name from the universe’s depths,
    I will already be there, waiting for you since the eternity of a loving, honest heart.

    Then the opposing winds,
    The intoxicating scents,
    The fields of wildflowers,
    The majestic seas and mountains you so admired,
    The bitter mornings and gravity’s endless pull,
    will become nothing but old, overripe fruit, beneath which we’ll watch the tree of our fate grow.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • FR
    Le ciel couleur terre,
    s’étale vers un horizon de jaune, d’orange et de rouge,
    Le bois lui faisant face pour unique témoin.

    Dans mon vêtement de marron et de noir,
    Je regarde par la fenêtre la brume épaisse
    Se fondre dans le temps.

    Les feuilles mortes tapissent le sol meurtri,
    Soignent la terre
    Et la fertilise d’un prochain printemps qui arrivera,

    Certain.

    EN
    The earth-colored sky,
    Stretches toward a horizon of yellow, orange and red,
    The woods facing it as sole witness.

    In my garments of brown and black,
    I watch through the window as the thick mist
    Melts into time.

    Dead leaves carpet the wounded ground,
    Heal the earth
    And fertilize it for the next spring that will come,

    Certain.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici :

  • FR
    Le jour, je me glisse dans tes yeux,
    M’y perdant, amant silencieux.
    Mon âme doucement se balance,
    Dans ce regard qui me dispense.

    Les heures et les mots s’effacent,
    Laissant nos silences sur leur trace.
    Je me nourris de ton sourire,
    Dans l’extase qui nous inspire.

    Baigné dans les rayons de ton rire clair,
    Mes lèvres s’humectent de ton air
    Où ta joie, comme une source pure,
    Se déverse en mon âme souhaitant vivre entièrement ton aventure.

    Te sentant triste, mon cœur bascule dans l’ombre,
    Au creux de ta chambre, où les peines s’encombrent.
    Dans l’étreinte de mes bras, je te murmure tout bas
    Ces mots qui guérissent : « Plus rien ne te blessera. »

    Je t’offrirai ce monde que tu n’as jamais eu,
    Ces trésors d’amour, ces moments inattendus.
    L’amour que tu mérites, celui auquel tu aspires,
    Je te le donnerai, pur, sans le moindre soupir.

    Dans cet air que nous partageons désormais,
    Nos âmes s’enlacent dans un souffle parfait.
    Vieillissant ensemble, enfin réconciliées,
    Dans cette danse éternelle des retrouvailles sacrées.

    Sous les voûtes du temps qui doucement s’écoule,
    Nos cœurs battent à l’unisson dans cette houle.
    Et dans ce refuge où nos destins s’assemblent,
    L’amour nous berce, nous protège, enfin nous rassemble.

    EN
    By day, I drift into your gaze,
    Lost in love’s silent, tender maze.
    My soul gently sways, content and free,
    Within this look you grant to me.

    Time and words both fade away,
    Leaving silence where they lay.
    I feast upon your gentle smile,
    In rapture that lasts all the while.

    Bathed in rays of your bright laughter,
    Your breath I taste, now and after.
    Where your joy, like purest spring,
    Fills my soul, yearning to experience everything.

    When sadness claims you, my heart dims too,
    In your room where sorrows gather, blue.
    In my embrace, I whisper low
    These healing words: « No harm shall flow. »

    I’ll give you worlds you’ve never known,
    Love’s treasures, moments yet unshown.
    The love you yearn for, deserve to find,
    I’ll give you pure, with peaceful mind.

    In this air we now both share,
    Our souls entwine beyond compare.
    Aging together, at last at peace,
    In sacred dance that shall not cease.

    Beneath time’s arches, flowing slow,
    Our hearts beat one within life’s flow.
    And in this haven where fates combine,
    Love cradles us, at last divine.

    David – Poésie

    Voici un de mes très ancien poème, retrouvé dans un cahier oublié et jamais diffusé, écrit en juin 2009

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici :

  • FR
    L’automne me présente à la joie
    Elle m’explose ses couleurs à la figure
    Me fait sentir les parfums de sa terre humide
    Mon ciel se revêt de gris, me laissant toute place pour rêver le bleu sans qu’il me soit imposé
    Le jaune, le vert, l’orange et le rouge se répandent sur les montagnes en une palette si précieuse à ma créativité
    S’empare alors de moi l’envie d’une boisson chaude, pour admirer le spectacle fascinant du déclin de la nature par la fenêtre
    Les soupes de courges et de potirons, si chaleureuses et onctueuses, caresse ma gorge et mon estomac
    J’ouvre en grand ma garde-robe la plus étoffée, la plus travaillée, préparant l’arrivée de la femme blanche que j’aime tant et qui toujours lui succède
    Les journées courtes me sont moins longue à me languire de la nuit noire avec laquelle j’aime voyager
    La mélancolie m’inspire cette joie d’une tristesse depuis longtemps acceptée, aimée et maîtrisée
    J’aime L’automne

    EN
    Autumn presents me with joy
    Its colors explode before my eyes
    Making me smell the scents of its damp earth
    My sky dons gray, leaving room to dream of blue
    Without it being imposed on me
    Yellow, green, orange, and red spread across the mountains
    A palette so precious to my creativity
    Then seizes me the desire for a warm drink
    To admire nature’s fascinating decline through the window
    Squash and pumpkin soups, so warm and creamy
    Caress my throat and stomach
    I fling open my most elaborate wardrobe
    Preparing for the arrival of the white lady I so love
    Who always follows in autumn’s wake
    Short days make me less impatient
    For the dark night with which I love to travel
    Melancholy inspires in me the joy of a sadness
    Long accepted, loved, and mastered
    I love autumn

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici :

  • Assis sur ce rocher millénaire,
    Les pieds dans l’eau,
    Portant toute attention à cette cascade, qui,
    A chaque seconde, épouse la roche.

    Étreinte sans âge,
    Lui faisant porter ses marques profondes,
    Des milliers de bulles, de leur union,
    Prennent naissance sous mon regard empli de compassion.

    En un instant, elles disparaissent,
    Redeviennent, eau (haut)…
    La création se manifeste.
    Alors, joignant mes mains,
    Je remercie d’être conscience.

    Le flot de la vie se déverse,
    me laissant aussi ses marques.
    A la différence, que,
    Mon pas de côté me fera goûter à la chaleur d’un soleil,
    Brulant.

    « Ma vie, aussi éphémère que cette bulle… »
    Je souris à cette pensée que, je rejoindrai bientôt,
    l’océan infini.

    Bubble

    Sitting on this millennial rock,
    My feet in the water,
    Giving all my attention to this waterfall, which,
    Every second, marries the rock.

    Ageless embrace,
    Leaving its deep marks on it,
    Thousands of bubbles, born from their union,
    Take birth under my compassionate gaze.

    In an instant, they disappear,
    Become water again…
    Creation manifests itself.
    Then, joining my hands,
    I thank you for being conscious.

    The flow of life pours out,
    Leaving its marks on me as well.
    But, unlike the bubbles,
    My sidestep will let me savor the warmth of a burning sun.

    « My life, as ephemeral as this bubble… »
    I smile at the thought that I will soon join,
    The infinite ocean.

    David – Poésie

    Le tableau, en illustration du poème, a été réalisé par l’artiste Annie Boisadan
    Son Instagram : @AnnieBoisadan


    Puissiez-vous connaitre cette connexion profonde.
    Cet espace de calme et de réflexion.

    Ce poème m’évoque mon expérience d’étreinte intemporelle connue entre l’eau et la roche, symbole de la continuité de la vie et le passage du temps.
    L’éphémère et la transformation sont présentes, cyclicité de la vie.

    Ma gratitude envers l’existence se manifeste dans la reconnaissance exprimée envers la création.
    Je fus observateur, reconnaissant, célébrant le flux constant de la vie et me connectant à quelque chose de plus vaste que moi-même.

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Goutant aux jours heureux,
    Partageant le bonheur,
    Les astres s’organisaient autour de ma lumière,
    Se baignant dans mes rayons chaleureux.

    Un jour, comme tant d’autres,
    Chacun profitait de la chaleur de l’été,
    Elle m’a rejoint.

    Ce matin-là,
    le soleil et la lune se sont réunis
    Lui faisant découvrir le monde.

    Son sourire avait cet éclat des beaux jours,
    Ses yeux brillaient des étoiles qu’elle venait de quitter.

    Elle et moi,
    Nous n’étions pas là pour changer le monde
    Mais le vivre ensemble, simplement.

    Suspendus dans le temps,
    Le ciel s’est obscurci…
    Les tornades déchainées,
    En un vent violent ont soufflé sur nos corps fébriles.

    Droit, face au vent,
    Nous avons crié,
    Main dans la main,
    Très peu plié,
    Mais crié et encore crié…

    Le vent s’est enfin calmé,
    Nous nous sommes regardés et avons souri d’être toujours en-vie.

    Depuis, les torrents nous semble être des rivières.
    Nos visages,
    Sculptés des empreintes de l’eau,
    Sont des livres ouverts pour nos enfants.

    Sister

    Savoring happy days,
    Sharing happiness,
    The stars organized themselves around my light,
    Bathing in my warm rays.

    One day, like many others,
    Each one was enjoying the warmth of summer,
    She joined me.

    That morning,
    The sun and moon reunited,
    Letting her discover the world.

    Her smile had the sparkle of beautiful days,
    Her eyes shone with the stars she had just left.

    She and I,
    We weren’t there to change the world,
    But to live it together, simply.

    Suspended in time,
    The sky darkened…
    The unleashed tornadoes,
    In a violent wind blew on our feverish bodies.

    Straight, facing the wind,
    We cried out,
    Hand in hand,
    Barely bent,
    But cried out and cried out again…

    The wind finally calmed down,
    We looked at each other and smiled to still be alive.

    Since then, the torrents seem like rivers to us.
    Our faces,
    Sculpted with the imprints of water,
    Open books for our children.

    David – Poésie

    J’ai écrit ce poème à l’occasion du quarantième anniversaire de ma petite sœur, Aurélie.
    Son âme et la mienne, ont tellement voyagé pour arriver ici.
    Elle est aussi importante pour moi que l’eau dans le sillon qui nous permet de les nommer « rivière ».

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Dans l’athanor de l’âme en émoi,
    Les larmes d’azur coulent en silence,
    Initiant l’œuvre au feu intérieur,
    Cherchant l’éveil, la transcendance.

    La passion maitrisée, feu sacré, guide mon esprit,
    Ciselant le néant.

    L’émotion, onde tellurique,
    Encre et se déploie,
    Tel un astre de lumière,
    Illuminant les ombres de ma voie.

    En alchimiste en quête de sens,
    Je dévoile l’énigme, fait surgir l’essence.

    Sacred Fire

    In the athanor of the soul in turmoil,
    The tears of azure flow in silence,
    Initiating the work with inner fire,
    Seeking awakening, transcendence.

    The mastered passion, sacred fire, guides my spirit,
    Chiseling the void.

    The emotion, a telluric wave,
    Inks and unfolds,
    Like a star of light,
    Illuminating the shadows of my path.

    As an alchemist in search of meaning,
    I unveil the enigma, bring forth the essence.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Longtemps encore, que ta face me reste cachée.
    Que jamais je ne te retienne à mes côtés, détachée.
    Alors, tout désir aura quitté cette âme
    Et ton élan ou ta flamme
    Me seront aussi secrets que les arcanes restant à dévoiler.

    Instant éphémère,
    Sans ton essence reste l’énigme.
    Le mystère,
    Me poussant à te révéler,
    Le verbe du cœur à percer.

    Seule mon âme pouvant tisser,
    Des rêves de ta lumière en ton absence,
    tourmentée, assoiffée.
    Ton nom à mes lèvres, à peine murmuré.

    Desir

    Long still, may your face remain hidden from me.
    May I never hold you back by my side, detached.
    Then, all desire will have left this soul
    And your momentum or your flame
    Will be as secret to me as the remaining arcana to be unveiled.

    Ephemeral instant,
    Without your essence, the enigma remains.
    The mystery,
    Pushing me to reveal you,
    The verb of the heart to pierce.

    Only my soul can weave,
    Dreams of your light in your absence,
    Tormented, thirsty.
    Your name on my lips, barely murmured.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Introspection.
    Par de multiples voyages,
    Mes pensées éparpillées,
    Ont arpenté le monde à la recherche de La vérité .

    Écriture.
    Alors que pluie et soleil se contemplaient en couleurs,
    Le flux des mots a jailli en un océan de chaleur,
    je me suis abandonné.

    Émerveillement.
    J’ai observé le roulement des vagues,
    Écouté le chant de l’eau.
    La nature a fixé, à jamais en moi,
    Son plus beau tableau.

    Wonder

    Introspection.
    Through multiple journeys,
    My scattered thoughts,
    Have traversed the world in search of The Truth.

    Writing.
    As rain and sun contemplated each other in colors,
    The flow of words burst forth in an ocean of warmth,
    I surrendered.

    Wonder.
    I observed the rolling of the waves,
    Listened to the song of the water.
    Nature has forever fixed in me,
    Its most beautiful canvas.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • De ta présence naît ce lien mystérieux.
    Haut « et » bas, pour refrain vertueux,
    Dieu « et » homme, fusion alchimique,
    Chantent l’hymne hermétique.

    Sagesse « et » secret, en une danse divine,
    Éclairent ce « et » qui illumine.
    Vivant dans les âmes, foi « et » doute s’embrasent,
    Naissance « et » mort, leurs mystères se dévoilent.

    Tes contours, ô frère,
    Face à ce miroir,
    Le reflet de l’union « et » du chaos s’éteindra.

    Dans un monde sans « Nous »,
    Les colonnes du temple, séparées,
    Ne pourraient soutenir l’esprit fragmenté.

    Que toi et moi, en éternité,
    Puissions rêver,
    D’un univers où le « et » continue de vibrer.

    And

    From your presence is born this mysterious bond.
    High « and » low, for a virtuous refrain,
    God « and » man, alchemical fusion,
    Sing the hermetic hymn.

    Wisdom « and » secret, in a divine dance,
    Illuminate this « and » that enlightens.
    Living in souls, faith « and » doubt are set ablaze,
    Birth « and » death, their mysteries are revealed.

    Your contours, oh brother,
    Before this mirror,
    The reflection of union « and » chaos will fade.

    In a world without « Us »,
    The columns of the temple, separated,
    Could not support the fragmented spirit.

    May you and I, in eternity,
    Be able to dream,
    Of a universe where the « and » continues to vibrate.

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • J’ai distillé les peines et tes larmes,
    Transmuté l’éclat des rires et de nos joies,
    Nous avons gouté l’absinthe à la coupe de la sagesse,
    Enivrant nos esprits des mystères de nos jours et de nos nuits.

    L’amitié véritable, ne serait-ce pas cela ?

    Friendship

    I have distilled the pains and your tears,
    Transmuted the sparkle of laughter and our joys,
    We have savored absinthe from the cup of wisdom,
    Intoxifying our spirits with the mysteries of our days and nights.

    Is true friendship not this?

    David – Poésie

    Le tableau, en illustration du poème, a été réalisé par l’artiste Annie Boisadan
    Son Instagram : @AnnieBoisadan

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

  • Présidant sur des plaines éthérées,
    Où l’âme se perd dans les ténèbres,
    La lumière intérieure s’éveille,
    Contemplant les symboles,
    Ne connaissant ni temps ni espace,
    L’esprit s’élevant dans cet univers de lumière.

    Le calme de l’instant fut bousculé par de puissantes révélations.
    Les plaines sombres
    frémissants à l’unisson,
    Le silence explosa,
    Ouvrant une nouvelle conscience.
    Le monde connu son premier éveil…

    Chaque seconde de nos vies en contient les parfums.
    Parfums du jour « UN ».

    One

    Presiding over ethereal plains,
    Where the soul gets lost in the darkness,
    The inner light awakens,
    Contemplating the symbols,
    Knowing neither time nor space,
    The spirit rises in this universe of light.

    The calm of the moment was shaken by powerful revelations.
    The dark plains quivered,
    In unison, the silence exploded,
    Opening a new consciousness.
    The world knew its first awakening…

    Each second of our lives contains their fragrances.
    Fragrances of the day « ONE ».

    David – Poésie

    Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici : 

La lettre numérique

Offrez-vous, une fois par mois, une pause poétique !

VoiePoetique ne spam pas !