Cet été est si froid,
Que le blizzard effleure les vagues.
Les maillots remontés jusqu’au cou,
L’horizon s’efface dans une brume glacée.
Le soleil se retire, cédant la place à une glace
Intense, inhumaine.
Sur la plage, les cigarettes s’étouffent,
L’air manque de souffle,
Tout se fige et s’éteint.
Puis, dans cette brume, l’écho de tes mots,
Ceux qui, peut-être, dissiperont ce désert gelé…
À mes côtés,
Cette femme aux milliers d’abonnés,
Se soucie peu de toi, de moi,
Elle se perd dans son propre amour virtuel…
Glaciale.
Mon cœur, si tu ne m’entends pas, au moins écoute mes paroles.
Ce monde est devenu un océan gelé où je vogue,
Solitaire,
Et où ton hiver, en plein été,
Visiblement,
N’existe que pour moi.
Cold,
This summer is so cold,
The blizzard touches the waves.
Swimsuits pulled up to the neck,
The horizon fades into a frozen haze.
The sun retreats, giving way to ice,
Intense, inhuman.
On the shore, cigarettes gasp for air,
Nothing breathes,
Everything freezes and fades.
Then, in this haze, the echo of your words,
Those that might, perhaps, dispel this frozen desert…
Beside me,
This woman with thousands of followers,
Cares little for you, for me,
Lost in her own virtual love…
Icy.
My heart, if you cannot hear me, at least listen to my words.
This world has become a frozen ocean where I drift,
Alone,
And where your winter in summer,
It seems,
Exists only for me.
David – Poésie