• La voie poétique de Christian Bobin

    Le deuxième épisode « bonus » sur la vie d’une poétesse ou d’un poète est maintenant disponible.

    Vous pouvez, dès aujourd’hui, écouter l’épisode sur la vie d’un de mes poètes préférés : Christian Bobin

    L’épisode est disponible ici et sur toutes les plateformes habituelles.

    David – Poète & Philosophe

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    77. À Walt Whitman

    FR
    Dans ce regard profond,
    Doux et puissant,
    Se câche une âme éternelle.

    Un visage buriné par le soleil de sa terre,
    une barbe et des cheveux de pierre,
    Ses mains sculptant des briques d’adobe pour ériger l’édifice de son oeuvre…

    Par ses mots, encrés dans l’énigmatique d’un sauvage mystérieux,
    Maitre du sol et des cieux qu’il foule d’un pied ferme,
    Contemplation et admiration emplissent sa bouche et font voyager nos cœurs.

    Animé par la passion et la tendresse qu’il porte,
    Aux choses et aux gens,
    À leurs paysages et à son peuple.

    Un amour si brulant pour un sol sous un ciel de feu,
    Il chanta la démocratie,
    L’égalité des hommes
    Et les feuilles d’herbe d’une nation entière.

    Pour toi le poète passionné,
    Au cœur débordant,
    Je déverse ces quelques mots d’amour brulant.

     

    EN
    In that gaze profound,
    Soft and potent,
    Hides an eternal soul.

    A face carved by the sun of his land,
    A beard and hair of stone,
    His hands shaping adobe bricks to raise the edifice of his work…

    Through his words, inked in the enigma of a mysterious savage,
    Master of his land, trodden with a steadfast foot,
    Contemplation and admiration fill his mouth and set his heart to wander.

    Animated by the passion and tenderness he bears,
    For things and for people,
    For his land and his folk.

    A love so ardent for a soil beneath a fiery sky,
    He sang of democracy,
    The equality of men,
    And the leaves of grass of an entire nation.

    For you, the impassioned poet,
    With a heart overflowing,
    I pour these few words of burning love.

     

    David – Poésie

  • ,

    Désormais, seule la poésie me nourrit.
    Jadis, je dévorais romans, récits de vies,
    Philosophie, spiritualités, intrigues tissées…
    Mais à y regarder, tout se fond en elle.
    Plus intense, plus directe, subtile en vibration,
    La poésie, être vivant, chante l’authentique.

    Henceforth, only poetry sustains me.
    Once, I devoured novels, tales of lives,
    Philosophy, spirituality, woven intrigues…
    Yet, upon closer look, all merges in her.
    More intense, more direct, subtle in vibration,
    Poetry, living essence, sings the authentic.

    David – Poète & Philosophe

  • La voie poétique de Rainer Maria Rilke

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    Bonne écoute.

    David – Poète & Philosophe

  • 76. Abadir

    FR

    Pierre d’ébène sous un firmament voilé,
    Gardienne des cendres où la titanide a pleuré,
    Tu caches en ton sein l’écho jupitérien,
    Un feu mystérieux, souffle céleste, ancien.

    Saturne, père grave aux anneaux métalliques,
    Dévorant le temps dans son silence tragique,
    Tu scelles le destin de ta main souveraine,
    Sous ton manteau d’onyx, astre de nuit sereine.

    Hermès chante encore ton mystère primordial,
    Matière originelle du chaos initial,
    Noire comme la nuit des dieux silencieux,
    Tu es le sceau sacré, reflet pur des hauts cieux.

    Dans ton essence figée, les âmes se consument,
    Jupiter t’exalte quand Rhéa te présume,
    Et Saturne, jaloux, dans l’ombre te réclame,
    Abadir, symbole où mille mondes s’enfl-âme.

     

    EN

    Ebony stone beneath a veiled firmament,
    Guardian of ashes where the Titaness lament,
    You hold in your core a Jovian refrain,
    A mystic fire, celestial breath, ancient and sane.

    Saturn, stern father with rings of steel,
    Devouring time in a silence surreal,
    You seal fate with a sovereign hand,
    Beneath your onyx cloak, a star of night’s calm land.

    Hermes still chants your primal mystery’s lore,
    Primeval matter from chaos of yore,
    Black as the night when gods fell mute,
    You are the sacred seal, reflecting heavens absolute.

    In your frozen essence, souls do blaze,
    Jupiter exalts you as Rhea softly prays,
    And Saturn, envious, in shadows lays claim,
    Abadir, symbol where a thousand worlds inflame.

    David – Poésie