• 44. Balancier

    FR

    Gauche… droite,
    Balancier de la vie.
    Enfant bercé,
    Sans conscience du temps passé.

    Tic… Toc,
    Derrière nos écrans,
    La vie s’envole comme la fumée d’un feu d’été.
    Consumée, la cendre fut bois et ne connaîtra plus jamais l’arbre.

    Je t’aime… je ne t’aime plus,
    Et la vie passe ainsi, jusqu’à ce que trépasse l’essence brûlante des hommes.

    EN

    Left… right,
    Pendulum of life.
    Child rocked,
    Unaware of the passing time.

    Tick… Tock,
    Behind our screens,
    Life flies away like the smoke from a summer fire.
    Consumed, the ash was once wood and will never know the tree again.

    I love you… I don’t love you anymore,
    And life goes on like this, until the burning essence of men expires.

    David – Poésie

  • 43. Réflexions d’un homme vieillissant

    FR

    Je n’ai pas toujours été poète,
    Devrais-je, pour autant, mourir homme bête ?

    J’ai été paresseux, colérique, égoïste, envieux, orgueilleux…
    Maintenant, vieux…
    Finalement, comme tout à chacun,
    Je n’ai jamais voulu le malheur d’aucun.

    Ma vie ne fut rien de plus que la vôtre,
    Un océan turbulent.
    Je n’ai pas toujours su dire « je t’aime »,
    Je l’ai pourtant toujours reconnu,
    Elle que j’ai tant voulue.
    Pardonnez-moi de n’avoir pas toujours su,
    De n’avoir pas toujours pu.

    Demandez-moi si j’aimerais réparer mes erreurs,
    Je vous répondrai que « la route est ainsi faite, quand elle est faite avec le cœur ».
    Clairsemée de mes faux pas,
    Me faisant aimer ceux que j’ai faits de côtés.
    Mes fautes sont autant de notes jouées,
    Dont je n’entends plus que les derniers mouvements d’une symphonie orchestrée.

    Maintenant, éternellement seul face à l’océan,
    Mon corps me lâchant, j’avance doucement sur le parchemin.
    Vieux, tant d’histoires gravées dans ma chair.
    Comme pour aller chercher mon âme au fond,
    Mais l’océan est si profond.

    Le corps usé,
    Je ne cherche plus le bonheur,
    Plus rien d’ailleurs.
    Bientôt, je ne ferai plus face à cet océan.
    Je me noierai en lui,
    Ayant compris que l’amour résidait ici.

    EN

    I have not always been a poet,
    Should I, therefore, die a foolish man?

    I have been lazy, irritable, selfish, envious, proud…
    Now, old…
    Ultimately, like everyone,
    I never wished harm on anyone.

    My life was no more than yours,
    A turbulent ocean.
    I didn’t always know how to say « I love you, »
    Yet I always recognized it,
    She whom I so desired.
    Forgive me for not always knowing,
    For not always being able to.

    Ask me if I would like to mend my mistakes,
    I would answer that « the road is thus made, when made with the heart. »
    Sparsely littered with my missteps,
    Making me love those I sidelined.
    My faults are as many notes played,
    Of which I only hear the final movements of a symphony orchestrated.

    Now, eternally alone facing the ocean,
    My body failing, I slowly advance on the parchment.
    Old, so many stories etched in my flesh.
    As if to reach for my soul at the bottom,
    But the ocean is so deep.

    Worn out,
    I no longer seek happiness,
    Nothing at all, really.
    Soon, I will no longer face this ocean.
    I will drown in it,
    Having understood that love resided here.

    David – Poésie

  • 42. Poésie

    FR

    La poésie ne me quitte jamais.
    Dans ma poche, toujours prête à allumer l’esprit ;
    Dans ma tête pour interpréter ce monde couvert de mystères ;
    Dans mon cœur pour éprouver la sincérité des hommes ;
    Au creux de ma main, quand je serre la tienne avec amour ;
    Chaussée à mes pieds, parcourant ensemble les merveilles de ce monde ;
    Dans les pages de mes livres pour me redonner l’espoir les jours sombres ;
    À la pointe de mon stylo pour vous livrer ses mots.

     

    EN

    Poetry never leaves me.
    In my pocket, always ready to ignite the spirit;
    In my head to interpret this world covered in mysteries;
    In my heart to feel the sincerity of men;
    In the palm of my hand, when I hold yours with love;
    Shod on my feet, journeying together through the wonders of this world;
    In the pages of my books to restore hope on dark days;
    At the tip of my pen to deliver its words to you.

     

    David – Poésie

  • 41. Cœurs

    FR

    Nos corps traversant les saisons,
    Nos âmes parcourant les déserts du temps,
    Pour ce jour à la croisée de nos regards.

    Deux cœurs cherchant,
    Depuis une éternité,
    Parcourant l’arche de l’humanité.

    Mille histoires, déserts et regards…
    Mille feuilles tombant sur nos automnes,
    Fleurs naissant de nos printemps.

    Un seul espoir,
    Celui d’être heureux hors du temps.

    EN

    Our bodies crossing the seasons,
    Our souls wandering the deserts of time,
    For this day at the crossroads of our gazes.

    Two hearts searching,
    For an eternity,
    Traversing the arch of humanity.

    A thousand stories, deserts, and gazes…
    A thousand leaves falling upon our autumns,
    Flowers blooming from our springs.

    One hope alone,
    That of being happy beyond time.

    David – Poésie

  • Il n’y a rien, en haut ou ici bas, qui ne souhaite communiquer avec nous.
    Faut il encore avoir l’âme ouverte pour le comprendre.

    There is nothing, above or below, that does not wish to communicate with us.
    One must simply have an open soul to understand it.

    David – Poète & Philosophe