FR
Je t’ai tout donné
Sans compter
Je t’ai reconnue dans l’ombre comme dans la lumière
Je t’ai parcourue
D’un bout à l’autre, je connais chaque vallon qui te compose
Je t’ai tout donné et donc je t’ai aimée
Aimée à ne plus savoir qui j’étais
Je me suis perdu en toi
J’ai voulu te trouver, je t’ai tellement cherchée…
Alors que tu étais là, devant moi, sous mes mains
Et mon esprit qui se délectait de ton corps innombrable
Mais c’est Ton esprit que je voulais
Je le désirais tellement que j’ai inscrit mon empreinte au plus profond
Jamais tu ne pourras m’oublier…
Depuis toujours tu tournes dans cet univers de tout et de rien
Tes étoiles sont mes champs de fleurs
Ton soleil, l’être aimé autour duquel tu danses, m’ignorant depuis l’origine
Pourtant moi je suis là
Cette lune qui te convoite passe et se pavane, séduisante
Et moi je demeure
J’ai tout réduit dans ma petite vie, je me suis dépouillé
Pour que tu puisses mieux m’accueillir
Accepte-moi au plus profond de ton corps
Que je perce ton âme au jour
Que je me délecte de ton limon chaleureux et humide
Que, pour toujours, nous ne fassions plus qu’un
EN
I gave you everything
Without counting
I knew you in shadow as in light
I wandered through you
From end to end, I know each valley that composes you
I gave you everything and thus I loved you
Loved you until I no longer knew who I was
I lost myself in you
I wanted to find you, I searched for you so…
When you were there, before me, beneath my hands
And my spirit delighting in your countless body
But it was your spirit I wanted
I desired it so that I carved my mark in your depths
Never will you forget me…
Since forever you turn in this universe of all and nothing
Your stars are my fields of flowers
Your sun, the beloved around whom you dance, ignoring me since the beginning
Yet here I am
This moon that covets you passes and parades, seductive
And I remain
I reduced everything in my small life, I stripped myself bare
So you might better welcome me
Accept me in the depths of your body
That I may pierce your soul to daylight
That I may delight in your warm and moist loam
That, forever, we may be but one

Vraiment tu m’inspire beaucoup merci beaucoup mon père
Cher Khadim,
Vos mots me touchent profondément.
Si mes réflexions trouvent écho en vous et nourrissent votre propre cheminement, alors elles accomplissent ce pour quoi elles existent.
L’inspiration véritable naît toujours d’une rencontre, entre un texte et un lecteur, entre une parole et celui qui l’accueille. Ce que vous recevez vous appartient déjà. Cultivez cette flamme qui brûle en vous.
Merci pour cette confiance que vous m’accordez. Elle m’honore et m’engage.
Avec toute ma gratitude,
David