FR
Ville au reflet d’esprits,
Empilée, comprimée, quelques animations de-ci de-là.
Une lumière perçant les champs de béton
D’une architecture parfois majestueuse, parfois rude et précaire.
La ville se monte à grande vitesse,
Dans un chaos ne réclamant qu’à faire naître l’ordre invisible,
L’asphalte déroulant sa course folle,
Tapissant la terre pour montrer le chemin.
Tournant de gauche puis de droite,
Pour finalement se perdre dans les méandres
De ce labyrinthe de fer et de pierres.
La nature n’y est qu’ornement,
Tenant le second rôle
Caché par ce que certains nommeront le génie humain.
Pourtant respiration des hommes,
Elle n’est plus que loisir et passe-temps.
Des rayons chaleureux associés aux ténèbres opaques
Se posent sur l’esprit précédemment tumultueux.
Les formes hideuses disparaissent, se fondent
Pour disparaître sous les assauts de la lune Tubal-Caïnne,
Une forme d’harmonie,
Un chant d’outre-monde,
Inonde la ville des esprits endormis.
EN
City reflecting spirits,
Stacked, compressed, with scattered animations here and there.
A light piercing through fields of concrete
Of architecture sometimes majestic, sometimes crude and precarious.
The city rises at breakneck speed,
In chaos that seeks only to birth invisible order,
Asphalt unfurling its mad race,
Carpeting the earth to show the way.
Turning left then right,
Only to lose itself in the meanders
Of this labyrinth of iron and stone.
Nature is but ornament here,
Plays only the second role
Hidden by what some will call human genius.
Yet the very breath of men,
It becomes mere leisure and pastime.
Warm rays mingled with opaque shadows
Settle upon the previously tumultuous spirit.
Hideous forms vanish, dissolve
To disappear beneath the gentle assaults of the guardian moon,
A form of harmony,
A song from beyond worlds,
Floods the city of sleeping spirits.
David – Poésie