• 54. Champs de lame

    FR

    Sans plume ni stylo,
    Elle a chanté à mon cœur.

    En me promenant dans les forêts d’automne,
    Elle m’a révélé, en quelques battements d’ailes,
    La terre riche de son histoire.

    Perçant le vent pour rattraper le temps,
    Elle a fini par plonger,
    Avec grâce et légèreté,
    Dans mon âme, que trop trouvaient complexe pour s’y attarder.

    Je me délecte maintenant de chaque instant passé à ses côtés,
    Ne pensant à elle qu’avec tendresse.
    Quand elle n’est pas là,
    J’attends ce moment,
    Celui où nos yeux se retrouveront et nos cœurs s’élèveront
    Sur l’arc-en-ciel des jours heureux.

    EN

    Without a pen or quill,
    She sang to my heart.

    As I walked through the autumn woods,
    She unveiled, in a few flutters,
    The land of her story.

    Cutting through the wind to catch up with time,
    She finally dove,
    With grace and lightness,
    Into my soul, deemed too complex by many to linger.

    Now, I savor each moment spent by her side,
    Thinking of her only with tenderness.
    When she is away,
    I await that moment,
    When our eyes will meet again and our hearts will rise
    On the rainbow of joyful days.

    David – Poésie

  • Bientôt l’hiver,
    Sous leurs bonnets et leurs gros manteaux je vais pouvoir,
    Les imaginer, les déshabiller.
    Rêver d’elles sans avoir cette sensation, de mes 46 été,
    De déjà les posséder.

    Winter is coming soon,
    Under their caps and their big coats I will be able,
    Imagine them, undress them.
    Dreaming of them without having this feeling, of my 46 summer,
    To already own them.

    David – Poète & Philosophe

     

  • 53. Ode aux insurgés

    FR

    J’aime les insurgés,
    Ceux qui ne se laissent pas faire,
    Qui n’acceptent jamais l’injustice,
    Et qui se battront toujours, révoltés !

    Ces intellectuels à l’esprit affûté pour qui la culture est synonyme de liberté,
    Pour qui la dialectique devient une arme d’instruction massive,
    Ces moutons noirs au bon mot,
    Fiers de leur différence !

    Les gros durs,
    Courageux, marchant dans le noir,
    Sans peur, retroussant leurs manches,
    Prêts à en découdre !

    Ceux qui écoutent leur cœur,
    Qui disent « merde » sans intellectualiser,
    Osant, vaillants,
    Partant au combat pour défendre l’honneur,
    Après moi, le déluge !

    Ces poètes qui n’écrivent pas de rimes,
    Ni quatrains, ni acrostiches,
    Mais qui ont des choses à crier,
    Du rez-de-chaussée jusqu’au dernier étage.
    Ceux pour qui l’ascenseur s’est arrêté,
    Mais qui, vivant sur le toit,
    Remontent par l’escalier !

    Ceux-là, ennuyés par la norme, car qu’est-ce que la norme sinon l’ennui ?
    Alors, aventuriers,
    Ils prennent la route,
    Pensant que la vie n’est autre qu’un chemin menant à la beauté des âmes !

    J’aime tous ceux-là,
    Un peu comme toi,
    Un peu de tout ça et rien à la fois.

    EN

    I love the insurgents,
    Those who do not yield,
    Who never accept injustice,
    And who will always fight, rebellious!

    Those intellectuals with keen minds for whom culture is synonymous with freedom,
    For whom dialectic becomes a weapon of massive instruction,
    Those black sheep with the right word,
    Proud to be different!

    The tough guys,
    Brave, walking in the dark,
    Fearless, rolling up their sleeves,
    Ready for a fight!

    Those who listen to their heart,
    Who say « damn it » without overthinking,
    Daring, valiant,
    Going to battle to defend honor,
    After me, the deluge!

    Those poets who do not write rhymes,
    Nor quatrains, nor acrostics,
    But who have things to shout,
    From the ground floor to the top.
    Those for whom the elevator has stopped,
    But living on the roof,
    Climb back up the stairs!

    Those bored by the norm, for what is the norm but boredom?
    So, adventurers,
    They hit the road,
    Believing that life is but a path leading to the beauty of souls!

    I love all these people,
    A bit like you,
    A bit of all that and nothing at the same time.

    David – Poésie

  • 52. Ether

    FR

    Es-sens de l’Un-visible,
    Quint-es-sence(?) de l’élément-terre se fondant dans le vent.
    Par le feu de ton es-prie(?) toutes choses se re-lient et se corps-donnent.

    Etre poète, j’Un-carne et j’(e)ancre pour que
    Jamais ne dis-paresse ces pensées 🌹
    Comme des fleurs fanants dans l’écho du temps 🥀

    Mer Un-finie, accouchant du haut,
    Ici bas,
    Les secondes modèlent le présent nu.

    Un-permanent.

    EN

    Essence of the Unseen,
    Quintessence of earth melted into the wind.
    By the fire of your spirit, all things connect and give themselves.

    To be a poet, I embody and anchor so that
    These thoughts never fade away 🌹
    Like flowers wilting in the echo of time 🥀

    Infinite sea, birthing from above,
    Down here,
    Seconds shape the bare present.

    Impermanent.

    David – Poésie

    Ce poème d’initié m’a prit du t-ans….au moins 20 ans pour se voir couché ici.

    Il y a la lecture et il y a l’écoute, il y a les cinq éléments et le sixième qui les coordonnent, il y a le div-Un et le tout aussi beau chant des oiseaux et bien d’autres choses.

    Pour l’anglais, je l’ai retravaillé n’ayant pas le niveau pour les jeux de mots.

  • 51. À l’indompté

    FR

    Fermement attaché à la crinière d’un cheval déchaîné,
    Mon cœur galopait déjà à travers les vastes plaines de nos rêves.

    Saisi par l’indifférence en pleine course effrénée,
    Voilà ce que le temps et les circonstances nous ont offert.
    Mon âme en a souffert, et peut-être la tienne aussi.

    L’amour est un vertige.
    Monter sur son dos est l’apanage des courageux,
    De celui qui n’a pas peur de mourir à l’intense,
    De s’offrir aux lassitudes de l’habitude,
    Il est peut-être le plus insensé de tous.

    Désormais, n’étant plus ces enfants innocents,
    Dire adieu est devenu plus facile que de prononcer nos « je t’aime ».
    Se fondre dans l’ardeur d’un cœur vibrant est aussi difficile que de s’incliner devant l’éphémère.
    À la vie, en somme, peut-être.

    Nos épaules, chargées des fagots de nos histoires,
    Ne nous réchauffent même plus au cœur de ce rude hiver.
    Nous laisserons leurs mots éphémères peser de tout leur poids.
    Mais je le traverserai, avec force et courage, dans l’espoir de te réchauffer,
    Peut-être…

    EN

    Firmly grasping the mane of a wild horse,
    My heart was already galloping across the vast plains of our dreams.

    Caught by indifference in a frenzied race,
    This is what time and circumstances have given us.
    My soul suffered, and perhaps yours did too.

    Love is frightening.
    Riding on its back belongs to the brave,
    To those unafraid to die at the height of passion,
    To those who surrender to the weariness of routine,
    Perhaps they are the maddest of all.

    Now, no longer those innocent children,
    Saying goodbye has become easier than offering our « I love yous. »
    Merging into the fervor of a vibrant heart is as hard as bowing before the fleeting moment.
    To life, perhaps, after all.

    Our shoulders, laden with bundles of stories,
    No longer warm us at the heart of this harsh winter.
    We will let their ephemeral words weigh heavily.
    But I will cross it, with strength and courage, in the hope of warming you,
    Perhaps…

    David – Poésie