Vous êtes mon plus grand bonheur, mon plus grand rêve, mon plus bel espoir.
Vous êtes les êtres que j’ai vu naître.
Du ventre de votre mère, vous m’avez fait connaitre la magie de la conception.
La conjugaison d’un amour, de rêves, de grands espoirs et de discussions plongées dans l’infini, portant nos esprits vers les étoiles.
C’est avec ma sensibilité mise à nu que je suis né trois fois de suite à travers vous.
J’ai savouré chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour en vous attendant.
Avec les yeux pleins d’innocence, nous nous sommes regardés dès les premières secondes de nos existences pour ne plus jamais nous oublier.
Avec le plus profond et sincère des amours, le plus sensible, l’inépuisable,
Mes bras vous ont portés et vous emmèneront jusqu’où ma force me le permettra.
Avant vous, j’ai mené bien des combats.
Je n’ai pas toujours gagné, mais ma plus grande victoire est de n’avoir jamais complètement perdu pour arriver jusqu’à vous.
Depuis, vous avez grandi, les années ont passé.
Le temps poursuit son œuvre….
Vous êtes devenu “mes grandes filles” et pourtant, je ne vois que comme “mes bébés”, je ne revis qu’en boucle la magie de nos premières secondes et cela sera ainsi jusqu’à mon dernier souffle.
L’innocence que j’ai vue en vous m’a éveillé sur celle enfouie en chacun de nous.
Ne perdez jamais cela de votre esprit quand le monde sera dur avec vous.
Nous croulons tous sous le poids de nos histoires, de nos échecs, de nos déceptions, mais aussi de nos victoires, de nos bonheurs, de nos passions, autant de sentiments passagers qui ne font que nous mentirent sur la réalité profonde de l’existence.
Je vous vois grandir.
Je vois vos corps changer.
Je vous vois rentrer toujours un peu plus dans ce monde magnifique et pourtant si noir parfois.
Noircis par nos âmes, si peu à l’écoute de la vie qui nous habite.
Tout serait si simple si vous pouviez percevoir immédiatement cela en ne voyant plus les formes, en écoutant les âmes parler sans vous attacher à leurs jugements éphémères.
Ne laissez jamais l’amour vous quitter, ici se trouve la seule leçon à retenir.
Le monde sera forcément dur avec vous.
Il sera dur avec celles que je ne vois que comme des âmes pures.
Si le monde vous fait souffrir, retournez dans le ventre de votre mère et dans le cœur de votre père le temps d’un instant.
Ressentez de nouveau ce silence magnifique qui envahit chacun de nous et auquel nous ne laissons que trop peu de place.
Un jour, je disparaîtrai, mais nous ne serons jamais séparés.
D’ailleurs, l’avons-nous été un jour ?
Célébrez la vie, réjouissez-vous de l’instant, émerveillez-vous, rayonnez comme des soleils pour réchauffer les vies et vibrez nos cœurs à l’unisson.
Toutes les trois, ne gardez que trois mots dans votre cœur : je vous aime.
Childrens
You are my greatest happiness, my greatest dream, my most beautiful hope.
You are the beings I saw born.
From your mother’s womb, you made me discover the magic of conception.
The conjugation of love, dreams, great hopes, and discussions plunged into infinity, carrying our spirits towards the stars.
It is with my sensitivity laid bare that I was born three times in a row through you.
I savored every second, every minute, every hour, every day waiting for you.
With eyes full of innocence, we looked at each other from the first seconds of our existence and never forgot each other again.
With the deepest and sincerest love, the most sensitive, the inexhaustible,
My arms carried you and will carry you as far as my strength allows me.
Before you, I fought many battles.
I didn’t always win, but my greatest victory is not to have completely lost to arrive at you.
Since then, you have grown, the years have passed.
Time continues its work….
You have become « my big girls » and yet, I only see « my babies », I only relive the magic of our first seconds and it will be so until my last breath.
The innocence I saw in you awakened me to the innocence buried in each of us.
Never lose that from your mind when the world is hard on you.
We all crumble under the weight of our stories, our failures, our disappointments, but also our victories, our happiness, our passions, so many fleeting feelings that only deceive us about the deep reality of existence.
I see you growing up.
I see your bodies changing.
I see you entering more and more into this magnificent and sometimes dark world.
Darkened by our souls, so little listening to the life that inhabits us.
Everything would be so simple if you could immediately perceive this by no longer seeing forms, by listening to souls speaking without attaching yourself to their ephemeral judgments.
Never let love leave you, here lies the only lesson to retain.
The world will necessarily be hard on you.
It will be hard on those I see only as pure souls.
If the world makes you suffer, return to your mother’s womb and your father’s heart for an instant.
Feel again that magnificent silence that invades each of us and to which we give too little space.
One day, I will disappear, but we will never be separated.
Besides, have we ever been separated?
Celebrate life, rejoice in the moment, marvel, shine like suns to warm lives and vibrate our hearts in unison.
All three of you, keep only three words in your heart: I love you.
David – Poésie