Assis sur ce rocher millénaire,
Les pieds dans l’eau,
Portant toute attention à cette cascade, qui,
A chaque seconde, épouse la roche.
Étreinte sans âge,
Lui faisant porter ses marques profondes,
Des milliers de bulles, de leur union,
Prennent naissance sous mon regard empli de compassion.
En un instant, elles disparaissent,
Redeviennent, eau (haut)…
La création se manifeste.
Alors, joignant mes mains,
Je remercie d’être conscience.
Le flot de la vie se déverse,
me laissant aussi ses marques.
A la différence, que,
Mon pas de côté me fera goûter à la chaleur d’un soleil,
Brulant.
« Ma vie, aussi éphémère que cette bulle… »
Je souris à cette pensée que, je rejoindrai bientôt,
l’océan infini.
Bubble
Sitting on this millennial rock,
My feet in the water,
Giving all my attention to this waterfall, which,
Every second, marries the rock.
Ageless embrace,
Leaving its deep marks on it,
Thousands of bubbles, born from their union,
Take birth under my compassionate gaze.
In an instant, they disappear,
Become water again…
Creation manifests itself.
Then, joining my hands,
I thank you for being conscious.
The flow of life pours out,
Leaving its marks on me as well.
But, unlike the bubbles,
My sidestep will let me savor the warmth of a burning sun.
« My life, as ephemeral as this bubble… »
I smile at the thought that I will soon join,
The infinite ocean.
David – Poésie
Le tableau, en illustration du poème, a été réalisé par l’artiste Annie Boisadan
Son Instagram : @AnnieBoisadan
Puissiez-vous connaitre cette connexion profonde.
Cet espace de calme et de réflexion.
Ce poème m’évoque mon expérience d’étreinte intemporelle connue entre l’eau et la roche, symbole de la continuité de la vie et le passage du temps.
L’éphémère et la transformation sont présentes, cyclicité de la vie.
Ma gratitude envers l’existence se manifeste dans la reconnaissance exprimée envers la création.
Je fus observateur, reconnaissant, célébrant le flux constant de la vie et me connectant à quelque chose de plus vaste que moi-même.
Le podcast en lien avec ce poème est à écouter ici :