J’avais ces rêves,
Ceux que le temps avait encrés au plus profond de moi.
Dans ma prison de papier,
L’encre n’en finissait plus de couler,
Me murmurant qu’un jour l’amour viendrait me visiter.
Que la « passion » n’était pas une illusion,
Que « éternité » pouvait la posséder.
Elle m’a enseigné la nature de l’éphémère,
M’a révélé la vérité cachée,
Elle m’a montré que, même isolé, je n’étais pas seul à espérer.
Absorbé,
Face à mon miroir,
Je te cherche dans mes rêves, mes doutes et mes angoisses,
Égoïstement,
C’est avec toi que je veux les réaliser, les comprendre pour les apaiser.
À quoi pourrait bien servir ma vie,
Sinon à te désirer toujours plus,
À te poursuivre, toi, qui es la clé de tous mes songes ?
Anchor
I had those dreams,
The ones time had deeply inked within me.
In my paper prison,
The ink endlessly flowed,
Whispering that one day love would come to visit me.
That « passion » was not an illusion,
That « eternity » could inhabit it.
It taught me the nature of the ephemeral,
Revealed to me the hidden truth,
It showed me that, even in isolation, I was not alone in hoping.
Absorbed,
Facing my mirror,
I search for you in my dreams, my doubts, and my fears,
Selfishly,
It is with you that I want to realize them, understand them to find peace.
What purpose could my life serve,
If not to desire you more and more,
To pursue you, the key to all my dreams?
David – Poésie