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Longtemps encore, que ta face me reste cachée.
Que jamais je ne te retienne à mes côtés, détachée.
Alors, tout désir aura quitté cette âme
Et ton élan ou ta flamme
Me seront aussi secrets que les arcanes restant à dévoiler.
Instant éphémère,
Sans ton essence reste l’énigme.
Le mystère,
Me poussant à te révéler,
Le verbe du cœur à percer.
Seule mon âme pouvant tisser,
Des rêves de ta lumière en ton absence,
tourmentée, assoiffée.
Ton nom à mes lèvres, à peine murmuré.
LA
Diu adhuc, tuus vultus mihi celatus maneat.
Ne te umquam ad latus meum teneam, solutam.
Tunc, omnis cupido hanc animam reliquerit
Et tuus impetus vel flamma tua
Mihi erunt tam secreta quam arcana revelanda.
Momentum ephemerum,
Sine tua essentia manet aenigma.
Mysterium,
Me impellens te revelare,
Verbum cordis penetrandum.
Sola anima mea texere valens,
Somnia tuae lucis in tua absentia, cruciata, sitiens.
Nomen tuum in labiis meis, vix murmuratum.
David – Poésie
