• La capsule philosophique de cette pensée est à écouter ici : 

    Notre relation m’a guérit,
    Sa présence m’a guérit,
    Sa patience et son amour m’ont guérit,
    Notre séparation m’a guérit,
    Elle me manque, terriblement…

    Our relationship healed me,
    Her presence healed me,
    Her patience and love healed me,
    Our separation healed me,
    I miss her, terribly…

    David – Poète & Philosophe

  • La capsule philosophique de cette pensée est à écouter ici :

    Loin des hommes,
    Proche du cœur…

    Far from men,
    Close to the heart...

    David – Poète & Philosophe

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    62. À ma mère

    Mois de juin 2024, ma mère m’a tendu un texte qu’elle avait imprimé. Ce texte,  je lui avais envoyé par mail au début des années 2000, elle l’a gardé sur elle durant toutes ces années, bien rangé au fond de son sac… n’y a t’il pas qu’une mère pour faire ce genre de chose ?
    Je l’ai (re)lu, il m’a touché, j’avoue l’avoir oublié. A certains égards, je l’ai trouvé bien maladroit dans sa structure mais comme je le disais dans mon introduction, « j’écrivais avec le cœur et les larmes aux yeux ».

    Alors je l’ai réécrit, aujourd’hui et sous une forme plus poétique, plus actuelle, en essayant de conserver au maximum son essence, sans trahir le sentiment de l’époque bien évidemment.

    Comme beaucoup de monde, c’est contre vents et marées, très souvent à contre courant, que nous avons navigué au fil de l’eau elle et moi. Mais nous sommes toujours là aujourd’hui, main dans la main et c’est ce qu’il y a de plus beau. 

    Maman, je t’ai blessée, toi qui désirais tant un fils,
    J’ai grandi, je ne suis plus cet enfant,
    Aujourd’hui, dans l’été de ma vie, les parfums de l’automne me parvenant délicatement,
    Dans mon cœur, l’écho de ton amour persistant.

    Du fond de l’âme, mes mots s’échappent en flots bouyant,
    Trouver les phrases justes semble si complexe,
    Je rêve de murmurer à ton oreille ce que mes yeux ne sauraient dire,
    Ces aveux tus, ces regrets qui me vexent.

    La tristesse s’ancre en moi, profonde et tenace,
    Tu n’as pas eu cette vie, celle que tu méritais,
    À ton côté, je suis là, silencieux,
    Perdu dans mes pensées, loin de toute grâce tant priée.

    Écolier distrait, manquant de discipline,
    Je fus celui qualifié de difficile,
    Nos disputes, nos cris, j’ai choisis d’oublier,
    Préférant bannir nos sombres récits de mon esprit.

    Ta vie, tes larmes, tes combats, ô Maman,
    Quand l’angoisse te prend, je ressens tes tourments,
    Il n’y a qu’une femme dans ma vie, le sais-tu vraiment ?

    Porteur de rêves, face aux peurs, j’ai bravé les tempêtes,
    J’ai tenté d’être un modèle, pour ma sœur,
    Escaladant les pentes de la vie avec ardeur,
    Apprenant à persévérer, à ne jamais céder à la défaite.

    Aucune mère ne devrait souffrir ainsi,
    Tant de mots encore à dire, un poème ne peut suffire,
    Maman, je n’ai pas souvent été doux, tu as toujours fait de ton mieux,
    Pour toi, je bâtirai une maison près de la mer, un refuge.

    Les regrets me tourmentent, riant de mes faiblesses,
    Sèche tes larmes, oublie mes errances,
    Peut-être un jour, seras-tu fière de ce fils,
    Qui, malgré tout, avance avec espérance.

    Ton fils, à jamais à tes côtés, jusqu’à ton dernier souffle.

    EN

    Mother, I hurt you, you who wished for a son,
    I’ve grown, no longer that child of ten,
    Today, twenty-seven, soon the spring of twenty-eight,
    But in my heart, the echo of your love remains.

    From the depths of my soul, my words flow,
    Finding the right phrases seems so complex,
    I dream of whispering in your ear what my eyes cannot say,
    These unspoken confessions, these regrets that vex.

    Deep and enduring is the sadness within,
    You’ve not had that life, dreamed of, deserved,
    By your side, I stand, silent, subdued,
    Lost in thought, from grace I’ve swerved.

    A distracted student, lacking discipline,
    I was the one who disappoints, called difficult,
    Our fights, our shouts, I choose to forget,
    Preferring to banish dark tales from my fragile mind.

    Your life, your tears, your struggles, oh Mother,
    When anxiety seizes you, I feel your plight,
    Is there only one woman in my life, do you truly know?

    Bearer of dreams, facing fears, I’ve weathered the storms,
    Tried to be a model, for my sweet sister’s sake,
    Climbing the slopes of life with zeal,
    Learning to persevere, never to break.

    I regret, for no mother should suffer so,
    So much more to say, one poem cannot suffice,
    Mother, I’ve not often been gentle, you’ve always done your best,
    For you, I will build a house by the sea, a refuge, a nest.

    Regrets haunt me, laughing at my weaknesses,
    Dry your tears, forget my absences,
    Perhaps one day, you’ll be proud of this son,
    Who, despite everything, advances with hope.

    Your son, forever by your side, until your last breath.

    David – Poésie

  • La capsule philosophique de cette pensée est à écouter ici :

    “Tu arrives bientôt ?”
    “Je passe rapidement chez le Poétiste te prendre quelques mots et j’arrive.”

    Là, au coin de notre rue
    Je te choisirais mes plus belles rimes et métaphores
    Le cœur battant
    Enivrant mon imaginaire du parfum de tes prochains baisers.

    « Are you coming soon? »
    « I’m quickly stopping by the Poetist to pick up some words for you, then I’ll be there. »

    There, at the corner of our street
    I would choose my most beautiful rhymes and metaphors for you
    Heart pounding
    Intoxicating my imagination with the scent of your upcoming kisses.

    David – Poète & Philosophe

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    61. En gare

    FR

    Certains imaginent que j’attends un voyageur d’ailleurs,
    Mais je n’attends personne,
    Et personne ne m’attend en retour.
    Assis, je reste, témoin silencieux,
    Regardant les âmes passer,
    Voyant les gens courir, chasser leurs trains.

    Les heures déroulent le tissu du temps…
    Ils surgissent en gare, repartent aussitôt,
    Les rails guident chacun vers son destin,
    Rien ici n’est laissé au hasard.

    Les voyageurs hâtifs,
    Visages marqués par les nuits d’insomnies,
    Valises lourdes d’espoir pesant sur leurs bras tremblants,
    Chacun en quête d’une aube nouvelle.

    Je demeure là,
    Yeux clos,
    Statue sur ce quai,
    Observant le défilé de la vie,
    Et me laissant emporter par le chant des trains.

    EN

    Some think I wait for a traveler from afar,
    But I await no one,
    And no one awaits me in return.
    Seated, I remain, a silent witness,
    Watching souls pass by,
    Seeing people chase after their trains.

    Hours unfold the fabric of time…
    They arrive at the station, depart immediately,
    Rails guide each to their fate,
    Nothing here is left to chance.

    Hasty travelers,
    Faces marked by sleepless nights,
    Suitcases heavy with hope weighing on their trembling arms,
    Each in search of a new dawn.

    I stay here,
    Eyes closed,
    A statue on this platform,
    Watching life’s procession,
    And letting myself be carried away by the song of the trains.

    David – Poésie